Ma petite soeur a réussi ses examens de guitare et de solfège la semaine dernière. Je suis trop fière d'elle, même si c'est que sa première année. Du coup je lui ai montré comment on branchait ma guitare électrique sur l'ampli et comment ça marchait un peu. Je voyais bien que ça la tarabiscotait cet engin, ça lui donnait envie. Je lui ai appris le peu que je savais, à savoir pas grand chose en fait vu que je suis assez handicapée avec ce genre d'instrument même si j'adore ça. Elle en revanche, elle se démerde plutôt pas mal. On en fera quelquechose de bien de cette petiote ! Je l'ai laissée bidouiller quelques trucs et apprivoiser un peu la bête. D'ici quelques temps elle se débrouillera 10 fois mieux que moi, faut dire c'est pas dur, et elle donnera des cours de gratte à sa nunuche de grande soeur.
Au boulot je me marre à observer les gens. Attendez ne croyez pas non plus que je ne glande rien, mais vu que c'est pas tous les jours intéressant et super drole autant se divertir comme on peut, non ? Bref du coup, en ce moment on bosse chez une vieille bourgeoise un peu chiante, je l'avoue, mais très divertissante si on prend un peu de recul. Elle a pas loin de 80 piges, une grosse baraque avec piscine, 2 clébards dont un tout petit qui me fait trop marrer mais ça on s'en fout un peu vous direz et vous n'avez pas tort. Bref, et cette pauvre femme accumule tous les clichés du genre ! Tous ses bibelots dorés entassés depuis des années ( des siècles ? ) prennent la poussière dans des gros meubles cirés qui pèsent des tonnes, des vieux tableaux dorés moches sont accrochés au mur sur un papier peint hideux qu'on vient juste de poser et qui jure attrocement avec tout le reste, une photo jaunie de De Gaulle trône fièrement à coté des portaits des nombreux petits enfants sur le gros bahut. La femme de ménage portugaise et qui s'appelle, je vous le donne dans le mille, Maria passe faire le ménage tous les 2 jours et peste contre sa tortionnaire de patronne. Elle rumine avec un fort accent portugais tout en passant le balais, ce qui me fait pisser de rire. " Madame il faudra pencher à déchiffrer le réfrichérateur un chour, ché n'est pas moi qui fais fous le faire quand même, ché n'ai pas le temps ché doit faire lé ménache moi !" J'avais jamais vu ça moi, c'était la femme de ménage qui engueulait la patronne : à mourir de rire ! Et le tout avec l'accent, pour donner un peu de piment à la sauce. J'attendais avec impatience le fameux : " Maria la clé ! ", mais pas de bol c'est jamais venu. Peut-être demain, qui sait ? Au moins rien que pour ça j'ai presque envie d'aller au boulot. Mais juste presque faut pas exagérer non plus ...
Au boulot je me marre à observer les gens. Attendez ne croyez pas non plus que je ne glande rien, mais vu que c'est pas tous les jours intéressant et super drole autant se divertir comme on peut, non ? Bref du coup, en ce moment on bosse chez une vieille bourgeoise un peu chiante, je l'avoue, mais très divertissante si on prend un peu de recul. Elle a pas loin de 80 piges, une grosse baraque avec piscine, 2 clébards dont un tout petit qui me fait trop marrer mais ça on s'en fout un peu vous direz et vous n'avez pas tort. Bref, et cette pauvre femme accumule tous les clichés du genre ! Tous ses bibelots dorés entassés depuis des années ( des siècles ? ) prennent la poussière dans des gros meubles cirés qui pèsent des tonnes, des vieux tableaux dorés moches sont accrochés au mur sur un papier peint hideux qu'on vient juste de poser et qui jure attrocement avec tout le reste, une photo jaunie de De Gaulle trône fièrement à coté des portaits des nombreux petits enfants sur le gros bahut. La femme de ménage portugaise et qui s'appelle, je vous le donne dans le mille, Maria passe faire le ménage tous les 2 jours et peste contre sa tortionnaire de patronne. Elle rumine avec un fort accent portugais tout en passant le balais, ce qui me fait pisser de rire. " Madame il faudra pencher à déchiffrer le réfrichérateur un chour, ché n'est pas moi qui fais fous le faire quand même, ché n'ai pas le temps ché doit faire lé ménache moi !" J'avais jamais vu ça moi, c'était la femme de ménage qui engueulait la patronne : à mourir de rire ! Et le tout avec l'accent, pour donner un peu de piment à la sauce. J'attendais avec impatience le fameux : " Maria la clé ! ", mais pas de bol c'est jamais venu. Peut-être demain, qui sait ? Au moins rien que pour ça j'ai presque envie d'aller au boulot. Mais juste presque faut pas exagérer non plus ...
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