Saturday, February 23, 2008

Dans mon jardin d'hiver

Je me retrouve sur ma terrasse, à baigner dans le soleil chaud, un bon bouquin dans une main, une tasse de café bien noir et fumant dans l'autre. Le chat ronronne à coté. Ca me berce. Et je me mets à fredonner sans m'en rendre compte au début : Dans mon jardin d'hiver. Tout colle. Février. Le jardin. Le soleil. Le silence, hormis le ronron apaisant du chat qui fait dorer son pelage noir et le chant des oiseaux. Le bonheur de la campagne le matin. Il ne manque plus que plein de fleurs partout.
Il parait que l'oisiveté rend con, moi ça me fait du bien de temps en temps de m'abrutir dans mon inactivité. Une semaine à la campagne chez les parents pour recharger les batteries. Un plein de soleil et de glande. Moins cher qu'un plein d'essence. Un con qui marche va plus loin qu'un intello assis ... Que dire d'une conne assise ? Je suis peut être pas allée bien loin. Pourtant je suis allée faire un tour sur la Route 66 grâce à Steinbeck, le tout en restant le cul bien enfoncé dans le fond de mon fauteuil, sur ma terrasse ensoleillée.
Pour continuer dans les réjouissances : Les Partiels : 0 - Moi : 1. Veni, Vidi, Vici, comme dirait l'autre. Et même si le jury est sympa je pourrais avoir une mention bien, ça fait toujours son effet pour une licence. Ouais je me la pète, mais je suis fière de moi. Fière mais pas trop non plus. Il y a un bémol. Une impression tenace que ces notes ne sont pas complètement méritées, un peu volées, pas justes, pas vraiment révélatrices du niveau. Ou alors je me fais des idées. Bref, elles sont là, c'est ce qui compte.

Friday, February 08, 2008

No Sea, no sex, but sun

Quelle joie ce matin quand, souffrant d'une gueule de bois à faire rougir Pinocchio, j'ouvre mes volets et constate que dehors un gros soleil chaud brille. Joie, bonheur, oubliée la gueule de bois et les heures de sommeil qu'on peut compter sur les doigts d'une main. Journée méga boost, à peine le pied par terre et les volets ouverts j'ai été une vraie pile électrique, pas moyen de rester en place plus de 2 secondes, envie de faire 10 fois le tour de la ville à vélo, de courir un marathon. Puis j'ai lézardé au soleil pendant 2 heures, je me suis posée, une tasse de café bien noir dans la main. Parfait. Enfin presque ... (cf titre )

Sunday, January 27, 2008

RIP

Ce matin, un coup de téléphone nous a annoncé le décès d'un ami d'enfance de mon père. 49 ans. Sclérose en plaque. Ca faisait plus de 10 ans qu'il souffrait, qu'il dépérissait chaque jour un peu plus. Il était rentré dans un hopital spécialisé, il avait un peu retrouvé le goût de vivre, si tant est qu'on puisse encore le trouver à ce stade là de la maladie. Mais son enthousiasme avait été de courte durée, les amis qu'il s'était fait, avec qui il jouait aux cartes mourraient les uns après les autres. Là ce fut son tour.

Sa pire déception c'était de ne pas avoir pu créer sa propre famille.

Heureusement, il a "bien" vécu dans sa jeunesse. Il a fait les 400 coups, et même plus. Il était plein de joie de vivre. Je me rappelle de lui quand j'étais petite : un grand collosse toujours avec le sourire, il était toujours là quand il fallait déplasser un gros meuble ! Je le revois avec sa grosse voix appeller mon père : Bebeuh !!! Il a profité de sa vie et de sa santé avant qu'elle ne décline puis s'en aille. Heureusement. S'il avait été dans un monastère, il aurait été malade pareil et il n'aurait pas eu l'occasion de vivre avant de mourir.

Aujourd'hui, mon père s'en veut. Il se disait depuis des mois qu'il fallait qu'il aille rendre visite à son vieux copain. Cet homme avait plein d'amis avant sa maladie, puis plus ça allait moins de gens venaient le voir. C'est vrai que c'est pas facile d'avoir connu quelqu'un en bonne santé, plein de force et de vigueur et de le voir affaibli, affalé dans un fauteuil spécialisé, ne pouvant plus bouger, ayant tout le mal du monde à respirer, en train de mourir à petit feu. A chaque fois, on se trouve de bonnes excuses pour ne pas y aller : j'ai du boulot, j'ai pas le temps, il est trop tard, je dois aller faire des courses, j'irai la semaine prochaine c'est pas si grave ... En fait aucune ne vaut vraiment la peine. On croit toujours qu'on a le temps, qu'on peut repousser les choses. Il ne va pas mourir demain. Non, il est mort hier. Par contre on trouve le temps d'aller à son enterrement. C'est déjà ça ...

Grosse claque. Tu te tais, tu pleures, et tu apprends :

Quand tu as envie de faire quelque chose ou de voir quelqu'un, ne remets pas à demain.
Si tu veux dire ou faire quelque chose, ne remets pas à demain.
Profite de ce que tu as tant que tu l'as : santé, amis, amours ...
Les gens ne sont pas éternels. C'est noté.
Tu n'es pas éternelle. Je le savais, je l'ai appris il n'y a pas si longtemps que ça, et une douleur encore vive me le rappelle régulièrement. Cependant il est toujours bon de se le dire de temps en temps.

Tous ces trucs cons on les sait déjà. C'est tellement répété dans tous les kikoulol skyblogs de prépubaires et autres paroles de Tokio Hotel ou d'Avril Lavigne ( au hasard) qu'on a tendance à en rire, à les trouver pathétiques. Qui ne s'est pas foutu du sempiternel "et surtout bonne santé" qu'on s'envoie de tous les cotés le 1er janvier ? C'est vrai que c'est très con ... tant que ça va. Mais pourquoi on oublie tous si vite ces bonnes résolutions ?

Wednesday, January 23, 2008

My perfect enemy

I'm sure of your ability to become my perfect enemy
Wake up and face me,
Don't play dead cause maybe
Someday I will walk away and say
" You fucking disappoint me"
Maybe you're better off this way

Sunday, December 16, 2007

The Shroud

Braves gens que vous êtes, non ce blog n'est pas mort, il est vrai que ça tombe un peu en ruine par ici étant donné que je n'y suis plus venue depuis des lustres, faute de temps et aussi de choses à raconter, il faut bien l'avouer.

Donc me voilà de retour avec une consigne : courez écouter "The Shroud" sur le myspace de Naive ou directement sur youtube, tellement que c'est woah les mots me manquent. Simplement magnifique, je vous raconte pas les frissons qui m'ont parcourue en l'écoutant ! Quel talent, mais quel talent ! Déçue d'avoir raté Jouch mercredi dernier, mais c'est ma faute. La loose. Partie remise ?

Sinon, moi, ma vie, mon oeuvre ... Troubled times for a troubled girl, que dire de plus. Vive les jeudis soirs arrosés à la Trappe Quadruple ( oui parce que nous on est des ouf, on boit pas de la triple ! ). Au moins ça fait du bien et c'est déjà pas mal, et comme dirait l'ami Graham Greene : "love is not wrong [...] it's only wrong when it's secret, unhappy." Reste à ce que ça le soit happy and not too secret, verdict demain, mais que de suspense ! Et puis j'ai décidé de pas me laisser emmerder la vie par qui que ce soit, ou quoi que ce soit, donc gare. Life is too short. Pourquoi les gars ne sont-ils pas capables de rester fidèles à leur copine ? On a droit à des "ah mais non moi j'ai une copine" et c'est les premiers à chauffer. A croire que j'attire les gars que quand ils sont maqués et saouls, pas très flatteur tout ça ... Un jour ça sera simple. Fuck. Que de citations en anglais, mais que voulez-vous, déformation professionnelle. D'ailleurs mon asso angliciste organise un café langue anglais demain à la fac, donc on va se blinder le bidou de cheese cake, muffins, crumble et autre brownies tout en speakant English, la joie. Si ya des albigeois dans le coin, entrez-vite, bienvenue à la mayson !

Sinon je continue ma route, I'm on my way, pour aller où je ne sais pas bien, mais en tout cas je cours vite et partout, peut être que ça me mènera quelquepart à force, ici ou ailleurs peu importe.

Comment ça s'appelle quand on ressent 2 choses totalement contradictoires ? Le premier qui dit chiante je le sors à coup de pied dans le cul, ça je le sais déjà. Paradoxale ? Du genre à la fois contente et à la fois pas contente, à la fois speed et lasse, à la fois comblée mais avec un manque, à la fois confiante mais avec un gros doute ... Ouais, si, chiante en fait. Mais c'est ce qui fait mon charme, parait-il ... :D
Qui a dit que les gens qui écrivaient étaient des névrosés ?

Friday, November 23, 2007

61-29

Attention, ceci est un post à caractère blogesque kikoolol.
Ça : 61-29, c'est le score de mon premier match de la saison avec ma nouvelle équipe de basket. Autant dire qu'on a salement poutré les filles d'UTM3 ! Ça promet une bonne grosse saison. J'étais toute stressée, ça faisait un bail que je n'avais plu joué de vrai match, et puis j'avais peur de me faire mal au bras ( bon j'ai eu super mal, mais c'est pas grave ), et les autres filles elles jouent toutes en club et comme j'ai un peu perdu la main ( ahah et le bras ) j'avais peur d'être un peu ridicule. Au final ça s'est bien passé, on a bien joué et on leur a mis 32 points dans les dents !!! J'avais oublié à quel point j'aimais ça, le basket, la compétition, les matches, jouer en équipe, c'est tellement stimulant. Et puis la victoire, ce qui ne gâche rien, ma foi. Je m'entends super bien avec les autres filles, on s'est bien marrées alors qu'on ne se connait quasiment pas, mais un match et une douche commune plus tard les liens sont créés. Ça fait bien plaisir. Prochain match jeudi prochain, je trépigne partout d'impatience.

Wednesday, November 14, 2007

Eastern Promises

Fichtre, mais courez tous vite voir le dernier de Cronemberg qui est une tuerie. Ok le mot tuerie est peut être un poil mal choisi ... mais les faits sont là ( et l'effet aussi d'ailleurs ).
Ce film donc, Les Promesses de l'Ombre ( oui je sais la traduction du titre est tout bonnement à chier et ne convient absolument pas au film, mais bon, le jour où j'aurais à donner mon avis ... ) est fabuleux, ça pique un peu les yeux des fois, normal c'est un Cronemberg, mais même si c'est très froid et parfois un brin sanglant on ne veut pas en lâcher une miette tellement c'est bien fait. Le jeu des acteurs est magnifique, Viggo Mortensen est définitivement un acteur génialissime, profond et complexe tout comme j'aime, Vincent Cassel même s'il s'enferme un peu dans ce genre de role m'a encore épatée. Admettez que prendre un français pour jouer une russe qui parle anglais ( et russe aussi souvent ) c'était pas mal couillu, et en plus il fait ça très bien. Ca m'a permi également de dépoussiérer mon russe, de constater que je le comprenais encore pas trop mal, que je me rappellais de quelques trucs et ça m'a même donné envie de remettre le nez dans mes vieux cours ( RIP monsieur Bedin, mon prof de lycée qui nous a quitté cet été ) Et Naomi Watts ... du grand Naomi Watts. En fait je n'ai que du bon à dire de ce film. Et le voir en plus avec N, mon cher petit pouletou, m'a fait bien du bien et pour une fois on est même tombés d'accord sur le fait que ce film était très bien, et aussi que Paranoid Park ne servait à rien ...