Change

Bonjour,
Non vous ne vous êtes pas perdu sur une page quelconque de blogspot, vous êtes bien chez moi. Juste que hier soir j'ai été prise d'une envie subite de changement. L'autre fond commençait sérieusement à me piquer les yeux alors je l'ai viré et j'ai mis ça. Plus clair, plus classique, plus passe partout ( comme dans Fort Boyard ). Comme c'était pas du tout prémédité tous mes liens se sont également barrés sans que je n'ai eu le temps de les noter au préalable, ce qui a un peu plus nourri ma bonne humeur de la journée.
Hier fut comme qui dirait une journée de merde, dans la digne prolongation de la journée de la veille, comme c'est trop souvent le cas. Lever avec le même mal de tronche que la veille mais en plus forte intensité. Cette sensation désagréable que les yeux vont sortir de leur orbite et que le cerveau s'écrase contre les parois du crâne, un régal. Et la réjouissance de voir que tout ce que j'entreprends foire lamentablement. Les souvenirs de l'ex que j'ai croisé, bien malgré moi, à la gare la veille, alors qu'on nous faisait descendre du train qui était annulé ... Pas encore bien remise, émotionnellement parlant, du concert du jeudi soir. Certains penseront que j'en fait des caisses à propos d'Agora Fidelio, mais ceux qui me connaissent bien savent à quel point je peux être émotive et sensible. Sans blague à chaque fois que je regardais Le Roi Lion avec ma soeur je pleurais tout le temps ! A la fin d'un film triste ou quand le amoureux se retrouvent c'est pareil, je fais la fontaine, et quand il y a du monde et que je ne veux pas qu'on me voit je balance quelques vannes scabreuses pour détendre l'atmosphère et surtout moi.

Apparemment novembre semble bien décidé à pointer le bout de son nez. Pluie et nuages gris sont de rigueur les amis. Le feu est rallumé dans la cheminée. C'est le retour du capuccino bien chaud au coin du feu, qui fait de la buée sur les lunettes. Il va recommencer à faire bien froid et bien humide dehors. Déjà quand on sors ça sent la pluie, la terre humide, les feuilles en décomposition. Ça me fout le moral dans les chausson-chaussettes ! On ne voit même plus le soleil, ça me rend désagréable. Hier il valait mieux ne pas me croiser. Ça tombe bien j'étais toute seule à la maison. Mais prête à envoyer chier le premier qui me parlerait de travers, tout coussin ou chaise, ou bûche de bois qu'il serait ! Dans ces moments-là il si tu ne veux pas t'attirer mes foudres ne reste pas sous mon arbre ...