Who are you ?
Un jour un ami m'a posé une question dérangeante. Pour dire vrai c'est plutôt la réponse qui est dérangeante dans l'histoire. A quel moment, ou plutôt avec qui, te sens-tu à 100% toi-même ?
Cette question m'a longtemps interloquée, taraudée, tarabiscotée bref ça m'a fait réfléchir. Je l'avais oubliée, ou plutôt lachement mise de coté, tant la réponse m'exaspérait. Et elle m'est revenue dans la face telle un boomerang autralien lancé par Hulk à la lecture du blog d'une amie, qui elle aussi se pose des questions sur "ses Elles", tous différents suivant le contexte mais pourtant bien Elle.
Est-ce que l'image que nous donnons diffère suivant l'interlocuteur, la situation, notre humeur ? Indéniablement oui. Mais est-ce pour autant nous ? Sûrement, ça n'a pas de sens d'être quelquechose que nous ne sommes pas. Nous aurions donc tous des personnalités multiples ? Nous serions donc tous des borderlines, à la limite de la schizophrénie ?
Quand est-ce que je suis donc réellement moi-même ? Mais qui suis-je ?
Je pense qu'on n'est réellement soi-même que quand on est seul, car face à autrui on pose obligatoirement un filtre, on expose une image de nous qui dépend de plusieurs facteurs, en premier lieu de la personne qui est en face.
La seule fois où j'ai réellement eu la sensation d'être vraiment moi à 100% avec quelqu'un, je m'y suis brulée les ailes, et j'ai eu du mal à renaitre de mes cendres. Ce fut un processus long et douloureux. Je me suis perdue en cours de route vu que l'autre était partie avec cette partie de moi ( car oui maintenant je le sais ce n'était en fait qu'une partie, même si elle était conséquente ) que je lui avais accordé. N'est pas Sphinx qui veut.
Cette question m'a longtemps interloquée, taraudée, tarabiscotée bref ça m'a fait réfléchir. Je l'avais oubliée, ou plutôt lachement mise de coté, tant la réponse m'exaspérait. Et elle m'est revenue dans la face telle un boomerang autralien lancé par Hulk à la lecture du blog d'une amie, qui elle aussi se pose des questions sur "ses Elles", tous différents suivant le contexte mais pourtant bien Elle.
Est-ce que l'image que nous donnons diffère suivant l'interlocuteur, la situation, notre humeur ? Indéniablement oui. Mais est-ce pour autant nous ? Sûrement, ça n'a pas de sens d'être quelquechose que nous ne sommes pas. Nous aurions donc tous des personnalités multiples ? Nous serions donc tous des borderlines, à la limite de la schizophrénie ?
Quand est-ce que je suis donc réellement moi-même ? Mais qui suis-je ?
Je pense qu'on n'est réellement soi-même que quand on est seul, car face à autrui on pose obligatoirement un filtre, on expose une image de nous qui dépend de plusieurs facteurs, en premier lieu de la personne qui est en face.
La seule fois où j'ai réellement eu la sensation d'être vraiment moi à 100% avec quelqu'un, je m'y suis brulée les ailes, et j'ai eu du mal à renaitre de mes cendres. Ce fut un processus long et douloureux. Je me suis perdue en cours de route vu que l'autre était partie avec cette partie de moi ( car oui maintenant je le sais ce n'était en fait qu'une partie, même si elle était conséquente ) que je lui avais accordé. N'est pas Sphinx qui veut.
3 Comments:
Fabuleux post ma chère mawine !
Moi aussi à une époque je me suis posé cette question dans tous les sens.
Parfois, même en présence des mêmes gens, un jour on a l'impression d'être soi à fond, et le lendemain on a l'impression qu'ils nous comprennent pas, et on est pas à l'aise.
Je pense que c'est çà qui fait l'importance des vraies amitiés ou des vrais amours. Personnellement ma sympathie envers quelqu'un est directement proportionnel à la proportion du vrai moi qui peut s'exprimer librement en face de cette personne. Donc moins on filtre, plus on est à l'aise, et plus on est en présence de qqn avec qui la relation est forte.
Parfois c'est instantané, parfois çà prend du temps d'enlever ses filtres avec certaines personnes avec qui le premier contact est délicat, mais qui au fond, dans les choses qui comptent, nous sont assez semblables.
Moi aussi quand ma plus grande relation amoureuse à ce jour s'est terminée, j'ai beaucoup souffert, car j'avais la sensation que cette fille était la personne qui me connaissait le mieux sur terre, mieux que mon meilleur ami, mieux que mes parents, et que du jour au lendemain elle n'en avait plus rien à branler.
Pourquoi faire chier les gens avec de telles questions?Oui,j'aurais pu te laisser profiter de cette fin de soirée estivale(qui demeure un très bon souvenir pour moi),mais il a fallu que je me la ramène.
Moi,je suis moi tout le temps dans la mesure où moi,je suis une part de moi.Moi,je suis donc"Moi devant Marine",tout comme je suis moi devant N,moi devant une partie de moi.
Alors,où suis-je moi,dans ce que je ressens de plus entier?
Eh bien,certains,et moi le premier,diront que c'est à en pleurer,mais ce n'est que face au papier...
Pourtant,ce n'est qu'une impression.Je suis forcément tout le temps moi/ENTIER même lorsque je peux me sentir moi/ATOMISé.
En tous cas,je suis d'accord avec Drama(eh mec,tu m'as l'air intéressant,tu sais?),lorsqu'il parle de ces lieux où l'on est à l'aise.C'est dans ces rares lieux où l'on peut être à sa pleine mesure.
Lorsque j'écris,je peux ne plus avoir l'impression de ne plus être limité par autrui.Mais je ne suis pas entier,car alors,ce serait oublier la place d'autrui dans ma capacité à découvrir de nouveaux horizons,de nouveaux rêves.
Sois fière de pouvoir compter autant de gens intéressants à tes côtés,et je te souhaite d'en compter encore sans fin,de te sentir:toi.
Merci :)
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