Tuesday, February 20, 2007

Anyway the wind blows

Et me voilà dans la mawine-mobile, tut tut früt, chantant à tue tête Bohemian Rhapsody sur des petites routes de campagne pour aller à Carlous-city chez Barbé. Sur les chemins, où l'on ne croise que des tracteurs et des poules, ça humait bon le printemps. Il faisait un soleil à faire péter le cul des merles ( spéciale kasdédi à ma Morue ), les rossignols chantaient avec moi, la prairie verdoyait etc ... J'étais bien. Prise d'un élan de bonne humeur et de joie. La truffe au vent par la fenêtre à renifler l'air frais de la campagne, bon ok des fois ça flairait surtout la merde de poules et de vaches mais c'est toujours mieux que le Channel N°5 ! Les arbres étaient décharnés et tous jolis, dans le ciel vers 18h il y avait des dégradés de couleurs du plus bel effet. Ça faisait comme un tableau. Je regrettais de ne pas avoir pris mon appareil photo. Alors je me suis arrêtée à un moment et j'ai bien regardé, comme pour prendre des photos mentales, ne pas oublier ce que je voyais et ce sentiment de simplicité et de légèreté que ça procure quand on le voit.

J'avais oublié à quel point j'aimais rouler sur ces routes de campagne. On y croise personne, tout juste 4 volailles. Surtout cette route pour aller chez Klo, je la connais par coeur. Je l'ai prise 10 milliards de fois ces 3 dernières années. Je crois que je pourrais la faire les yeux fermés. Ça m'a fait plaisir et du bien de la voir, comme avant. De raconter des conneries, de se foutre de la gueule du chien et de gagater devant le petit chat tout en nettoyant et polishant sa grosse Pearl, qui maintenant brille de 1000 feux, et en buvant des cafés.

Bon d'accord, je me ramollie en ce moment. Je deviens toute chose juste en regardant le coucher du soleil derrière la colline, près de chez moi. Petits plaisirs de la vie ...

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