Status quo ante bellum

Et voilà que je termine la session de partiels de 2007. Fin de ma deuxième année. On range les copies, les cours, les bouquins avec un brin de mélancolie. Après avoir bossé et galopé partout pendant un mois voilà que j'ai du temps à moi pour ne rien faire. C'est assez déstabilisant. Me revoilà donc à cogiter, à me poser trouzemille questions sur tout, à commencer à angoisser pour l'année prochaine parce que rien ne sera comme cette année. Plein de gens vont partir, soit à l'étranger, soit à l'autre bout du pays, soit à Toulouse ( c'est pas si loin que ça au final ).
Chaque année c'est pareil. D'un coté le soulagement que tout soit terminé, au moins pour quelques mois, la pression retombe, pas d'examen pendant tout un été. Mais d'un autre coté, l'ambiance de la fac me manque déjà, les potes, les jeudis soirs au pub, j'en viens même à regretter les cours, surtout les cours de littérature avec le prof australien à l'accent bizarre parce qu'il n'a plus de dents.
Et maintenant il ne reste plus qu'à attendre les résulats des partiels, pour savoir à quel point j'ai foiré mon épreuve de psycho de ce matin, pour savoir si j'ai réussi la littérature et la civilisation américaine, savoir si j'ai gagné au concours de " je mets que de la merde en version et en thème ". Bref c'est l'inconnue totale. Je pense quand même passer en 3è année. C'est déjà ça. Mais voilà aussi con que ça en a l'air j'ai peur du changement, et l'année prochaine sera un changement.