Crise familiale
Énième engueulade avec le pater, ( attention les yeux, je vais faire la préado ) vivement que je me casse pour retourner à l'appart ! Et là d'ailleurs je me fais royalement éjecter de la baraque, ok c'était prévu mais là je viens de me prendre un coup de pointure 44 au cul et avec élan siouplé. Quand c'est comme ça, on souffle fort, on grommelle, on bouillonne, on balance 2 ou 3 insultes gratuites vu que l'explication calme semble impossible, on claque des portes pour faire des sorties bien théâtrales comme il faut, et je me réfugie finalement dans mon donjon ( bon d'accord c'est ma chambre, mais donjon ça fait plus romanesque ). C'est donc ce que je me suis empressée de faire. Ça faisait pas 5 minutes qu'il était rentré du taf déjà il monte sur ses grands chevaux pour une connerie. Le monsieur est tendu, qu'il aille tirer un coup et qu'il nous lâche la grappe à tous. Maman, si tu passes par là ... Je ne sais pas si c'est l'andropause qui le travaille ces derniers temps mais plus ça va et plus il est nerveux, invivable, désagréable, vexant, méchant, bref tout le portrait de son propre père. Ça annonce de belles années ! Par pitié faites que ce cercle vicieux se brise avec moi. Parce que si j'avoue ne pas être un cadeau du ciel tous les jours, ceux qui me connaissent bien en témoigneront ( désolée ... :S ) là je crois que mon cher papa bat les précédents records établis, et pourtant la barre était haute.
Bon là j'en plaisante, mais ne soyez pas dupes j'en ai gros sur le coeur. Il vient de me reprocher encore l'état de mon bras, de me dire qu'il fallait que je le travaille etc ... et ce genre de discussion a en ce moment le don de me crisper quelque peu. J'ai beau expliquer à tour de bras ( ahaha la bonne vanne ) que oui je le fais travailler, oui j'y force dessus, oui j'en chiale de le tendre tous les jours, j'ai l'impression de me faire écarteler tous les matins mais ça n'a pas l'air de rentrer et de convaincre. Du coup c'est l'incompréhension et ça en devient MA faute si j'ai encore le bras bloqué, comme si ça me plaisait d'être tordue, comme si je ne faisais rien pour que ça aille mieux.
Si ça n'était qu'avec moi que ça n'allait pas, ça passerait, je me dirais que bon moi aussi je suis chiante et que j'ai un sale caractère, et ainsi que les torts sont partagés. Mais non, ça ne l'est pas. Ma mère le midi quand elle rentre manger, et qu'on est que toutes les 2 me balance les dernières frasques de mon père, la dernière engueulade à la mode, et la denrière vacherie qu'il lui a balancé. Et bien qu'elle l'aime depuis 25 ans comme au premier jour ça commence fortement à lui taper sur le système à elle aussi. Que faire, je compte les points ? Pas la force ni l'envie. La solution dans l'immédiat est la fuite. Quand il se sera bien retrouvé tout seul, qu'il ne m'aura pas vue pendant un mois peut-être qu'il se calmera. Dans le cas contraire, ce n'est plus mon problème. Et mon sac est prêt.
Bon là j'en plaisante, mais ne soyez pas dupes j'en ai gros sur le coeur. Il vient de me reprocher encore l'état de mon bras, de me dire qu'il fallait que je le travaille etc ... et ce genre de discussion a en ce moment le don de me crisper quelque peu. J'ai beau expliquer à tour de bras ( ahaha la bonne vanne ) que oui je le fais travailler, oui j'y force dessus, oui j'en chiale de le tendre tous les jours, j'ai l'impression de me faire écarteler tous les matins mais ça n'a pas l'air de rentrer et de convaincre. Du coup c'est l'incompréhension et ça en devient MA faute si j'ai encore le bras bloqué, comme si ça me plaisait d'être tordue, comme si je ne faisais rien pour que ça aille mieux.
Si ça n'était qu'avec moi que ça n'allait pas, ça passerait, je me dirais que bon moi aussi je suis chiante et que j'ai un sale caractère, et ainsi que les torts sont partagés. Mais non, ça ne l'est pas. Ma mère le midi quand elle rentre manger, et qu'on est que toutes les 2 me balance les dernières frasques de mon père, la dernière engueulade à la mode, et la denrière vacherie qu'il lui a balancé. Et bien qu'elle l'aime depuis 25 ans comme au premier jour ça commence fortement à lui taper sur le système à elle aussi. Que faire, je compte les points ? Pas la force ni l'envie. La solution dans l'immédiat est la fuite. Quand il se sera bien retrouvé tout seul, qu'il ne m'aura pas vue pendant un mois peut-être qu'il se calmera. Dans le cas contraire, ce n'est plus mon problème. Et mon sac est prêt.
2 Comments:
Apparemment,la vieillesse s'accompagne d'une grave maladie,j'ai nommé(nan pas l'alcool,j'aurai dit l'adolescence): la crise grincheuse.
Je crois que t'es bien placée pour cette importante étude sociologique,donc j'attends ton rapport sur mon bureau au plus tôt.
Il doit être très anxieux à ton sujet, et comme la plupart des pèrs qui adorent leur fille, l'exprimer comme un pied. Ceci dit ça ne t'ôte pas le droit de lui mettre les yeux en face des trous ponctuellement.
Courage blondinette, être parent c'est vouloir être parfait et jamais y arriver...
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