Sunday, October 28, 2007

Thursday night fever

Voilà ce qu'il me fallait pour me remettre bien droit dans les rails : un jeudi. Non mais c'est vrai. Ça parait tout con comme ça, un jeudi, c'est pas bien différent d'un lundi ou d'un banal mardi après tout. Sauf qu'un jeudi c'est pas tout à fait pareil.

Ce jeudi-là, ça a commencé par ma dernière séance de kiné. Ça y est je suis libre ! Plus besoin de me faire triturer le bras, par un kiné certes très sexy mais qui fait quand même un peu mal, tout sexy qu'il soit. Après des adieux déchirants à mon kiné ( je vous ai déjà dit qu'il était sexy ? ) j'ai récupéré ce qu'il restait de mon bras et j'ai tourné les talons, en souhaitant ferme ne pas y remettre les pieds. A moins que ça ne soit pour retourner me faire masser le dos par le kiné sexy ... Bref ça c'est fait.

Ensuite, on enchaîne par la fac. Pas de cours, c'est jeudi, mais par contre inauguration du foyer et du bâtiment des associations et de la culture. On a eu droit à une inauguration en fanfare ( sans déconner avec une vrai fanfare qui s'appelait Les Pieds Nikés ), et comme je suis la présidente du foyer des étudiants c'est moi qui découpé le ruban tricolore devant tout le monde : trop la classe ! On se retrouve avec les potes, on est contents on a réussi à arriver où on voulait avec cette asso. On est bien fiers et les gens sont apparemment ravis aussi. Bon boulot et sourire vissé aux lèvres.

Pas le temps de rester, je file en speed au basket. Je traverse la ville comme une dingue sur mon vélo pour ne pas arriver à la bourre. Du coup comme je gère grave, j'arrive pile poil à l'heure. J'enfile ma tenue de basketteuse professionnelle en 2 minutes et en avant. Cette année l'entraînement n'est plus mixte. J'ai un peu la blase au départ parce que j'aimais bien m'entraîner avec les mecs, ils étaient sympa et ils me bichonnaient. Et puis les filles de l'an dernier n'étaient pas trop à fond. Mais là, on est une vingtaine de nanas et il y en a bien la moitié qui sont super douées et à première vue assez sympa aussi ! On va donc enfin pouvoir jouer en championnat cette année, et vu comme ça part, ça va bien jouer ! Forcément, j'ai forcé à mort sur mon bras pour avoir le niveau, j'ai tenté un 3 point assez couillu, mon coude a craqué, j'ai grimacé ... et j'ai raté mon panier : l'échec.

Retour à la mayson, douche plus un truc à bouffer et je file chez un pote. On se retrouve à plein chez lui, gros apéro, plus assez de place, plus rien à boire, on va dans un pub. Drame : le Connemara est fermé. Tant pis on va ailleurs. C'est pas vraiment une infidélité si c'est fermé ... O'Sullivan, on reste chez les Irlandais. Ça marche aussi, il y des pintes de Guinness !

2h on nous fout tous dehors. Pas envie de rentrer. A cette heure le seul truc vivant qui est ouvert c'est ... Le Manico, une boite de la ville. J'y ai jamais foutu les pieds en 6 ans, question d'honneur et de valeurs. Mais là, j'ai dépassé ce stade-là, on est saouls, on est entre potes, allons nous trémousser sauvagement sur le dance floor, yeah !

La boite est blindée, avec mes deux copines on doit faire les yeux doux au videur pour qu'il nous laisse tous rentrer. Une fois dedans c'est l'orgie, on danse comme des malades. Moi aussi, qui à la base ai horreur de ça. Là rien à foutre, je me déhanche sur la piste de danse. J'ai comme un besoin d'évacuer toute cette tension et cette frustration accumulées depuis des mois. Un podium avec une barre, pas de soucis. Avec mes 2 copines on fait les chagasses. Un copain qui est avec nous prend son pied, il a 3 jolies nénettes qui dansent rien que pour lui. Le pauvre, il voulait partir, nous on l'a fait rester, héhé. Ce que ça peut être sournois des filles. Déchainée, voilà le mot. Et un brin pompette aussi. Musique de cluber, RNB, et autre DJ machin peu importe du moment que ça bouge. A mon plus grand étonnement, je me suis faite draguer de partout. Jamais j'ai eu autant de succès. C'est très bon pour mon égo. Ca fait du bien. On me dit que je suis mignone et on m'offre un verre, puis deux, puis trois ... Wouh sacré soirée.

Le lendemain, le réveil est difficile. Wow où suis-je, qui suis-je ? Mon foie a pris une raclée, il y une batterie fanfare dans ma tête. Je me suis réveillée trop tard, j'ai raté une réunion à la fac. Tant pis j'essaie au moins d'aller en cours même si j'ai pas à moitié décuvé. Je reste studieuse, ou du moins j'essaie ... j'ai rien compris à ce cours. Petit déj' et récit de la fin de soirée à une pote. Retour à la maison et dodo bien mérité.

Comme dirait Jean-Pierre Foucault, c'était une sacrée soirée.

PS : Morue, si tu passes par là, non tu ne rêves pas : je suis allée au Manico ! Dès que tu rentres des Pays- Bas, on y retourne poulette, je te montrerai comme je danse bien ;)

1 Comments:

Anonymous Anonymous said...

tu pense bien que je n'ose pas rire....pfffffffff!hahahaha t'es allé au monica!!c'est bon ça comme dossier!!
héhé!!

1:51 PM  

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