Friday, June 29, 2007

Osthéoooooh

J'avais des espèces de douleurs dans le dos depuis genre 2 semaines. Au début, je me dis que ce n'est rien, juste un peu coincée, mauvaise position pour dormir, ce genre de choses quoi. Puis, en fait ça faisait vraiment mal à force. Du coup je me suis décidée à aller voir un osthéo pour qu'il me fasse péter tout ça, et un Mars et hop ça repart.

Naïve que je fus.

Donc je vais voir l'osthéo :
- Bonjour monsieur, parait que c'est toi qui fait tout craquer quand on a mal au dos ?
- Oui c'est moi, vire tes godasses et penche toi en avant.
-Euh, c'est un peu rapide peut être, tu veux pas qu'on discute avant ? ( vas-y fais ta maligne, tu n'en as plus pour longtemps à rire )
- Houlà, mais t'es tordue ma parole.
Et là : CRAC !

Et crac d'un coté, et crac de l'autre. Festival de cracs. Ça fait super mal, je grimace, je crois même avoir crié à un moment. Tout d'un coup, je ne peux plus bouger. Ça y est, il m'a ratée, en fait le gars il est boucher et pas osthéo, et ce diplôme international si bien accroché au mur et bien c'est du flan, il l'a chopé sur le net pour crâner avec ses potes. Je suis dans la mouise et je vais finir en fauteuil roulant. L'angoisse.

Puis tout doucement, je recommence à sentir à nouveau mes orteils, mes jambes et mon dos. Un peu trop d'ailleurs. L'osthéo me demande de me relever. Il est drôle le gars, j'ai le dos en confiote, je ne peux plus forcer dessus. Ils s'y mettent à 2 pour me relever. Je suis debout, à peu près, tiens ça tourne c'est marrant comme jeu. Merde je vois tout blanc et puis je comprend pas quand le monsieur me parle. Il n'y aurait pas comme un problème là ? J'essaie de me rasseoir, limite si je rate pas mon coup. Petit malaise. L'osthéo sort me chercher un verre d'eau. Et là, une vive douleur dans le dos. Je commence pleurer, la douleur est insupportable. Et puis les nerfs lâchent, je suis en larmes. Le toubib me dit que c'est normal, j'ai accumulé trop de tensions, de crispations et que du coup en me faisant tout craquer ça a tout libéré, qu'il faut que je me laisse aller.

Résultat, j'ai pleuré pendant 2 heures. Un mélange de " j'ai trop mal c'est horrible " et " je sais pas pourquoi je pleure ". Je n'arrive même pas à sortir de la voiture. En arrivant chez moi, mon père me met au pieu, je suis incapable de bouger et j'arrête pas de pleurer. Je prend des médocs, un dose de cheval pour être bien assommée et de ne plus rien sentir. J'arrive à dormir, allongée sur le dos, sans bouger presque 2h. Je ressemble à une tortue sur le dos qui ne peux plus se remettre sur ses pattes. C'est pathétique. Si j'étais un cheval on m'abattrait.

Hallelujah, je peux bouger. Wow les cachets font encore effet, je suis carrément shootée, je me sens toute molle, comme sur un nuage. Youhhh je flotte.

Ce matin, malgré mes craintes, je n'étais pas paralysée. Victoire. Je pouvais marcher, me baisser, me tourner presque comme avant, non sans quelques douleurs encore. Il parait que je vais avoir un peu mal pendant 1 jour ou 2, mais que je ne dois pas forcer. Malin, je commence le boulot. Je roule toute la journée dans une caisse pourrie, je monte et je descend de bagnole 200 fois. Il parait que c'est très mauvais pour le dos, je confirme. Je l'ai tout en compote là encore. Mais ça va passer. Si jamais quelqu'un veut passer à la maison, j'aurais bien besoin d'un massage.

Voilà pour les petits tracas et malheurs de la petite Marine. Pour un post plus constructif et intéressant, repassez un autre jour. Ou pas.

Thursday, June 21, 2007

Votez !

Je sollicite votre attention 2 minutes braves gens. En gros il s'agit d'un concours sur le site Top des Nouveaux Talents, plusieurs groupes sont en lice, dont nos toulousains préférés d'Agora Fidelio, pour décrocher une scène au Klub à Paris. Le but étant de voter un max pour eux pour qu'ils puissent se déplacer là-bas. Pour l'instant ils sont 2è au classement, mais 1è c'est mieux quand même non ?! Et il ne leur manque pas beaucoup de points. Alors voilà, allez sur ce lien http://www.lagrosseradio.com/letnt/news/ et votez pour eux, vous serez chous.
D'autant plus que tant que vous y êtes, vous pouvez ouvrir vos noreilles à d'autres groupes qui sont sélectionnés. En effet des morceaux sont mis à l'écoute pour que vous puissiez en juger par vous même, et voter à votre gré.
Merci pour eux, j'entend par là les Parisiens qui auront, je l'espère, la joie et le bonheur d'entendre cette douce musique venue du Sud. A bon voteur, salut.

Tuesday, June 19, 2007

Les 7 nains ...

Sept choses que vous voulez faire avant de mourir : ( dans le désordre )

1. Sauter en parachute ( certes un peu con pour quelqu'un qui a la phobie de l'avion )
2. Faire de la plongée sous marine.
3. Lire tout plein livres, écouter plein de musiques, apprendre plein de choses sur tout, en gros me forger une super culture.
4. Etre amoureuse, et aimée par la même personne si possible.
5. Etre complètement bilingue et réussir mes études.
6. Chanter devant des gens.
7. Ecrire un livre.

Sept choses que vous faites bien :

1. Emmerder les gens.
2. Me mettre la pression.
3. Travailler.
4. Faire des gateaux.
5. Ecouter les gens et les aider au besoin.
6. Des blagues moisies.
7. Le café.

Sept choses que vous ne pouvez/savez pas faire :

1. Jouer d'un instrument.
2. Etre sûre de moi à 100%.
3. Etre de bonne humeur toute la journée.
4. Me la fermer quand je dois l'ouvrir, ou même quand je dois la fermer d'ailleurs.
5. Me passer de mes amis.
6. Tout ce qui touche de près ou de loin aux mathématiques.
7. Soulever une roue en fer avec les dents ( je viens de voir ça sur Arte : trop fou le gars ! )

Sept choses qui vous attirent dans le sexe opposé :

1. L'humour, la culture.
2. Des jolis yeux expressifs.
3. La répartie, un peu un caractère à la con, tétu quoi, sinon c'est pas drôle.
4. Le charisme, l'originalité, le petit truc en plus qui fait la différence.
5. La gentillesse, l'écoute.
6. La tendresse.
7. La générosité.

Sept choses que vous dites souvent :

1. Merde, putain, fait chier.
2. C'est scandaleux !
3. Va chier.
4. N'importe quoi.
5. Non.
6. Je sais pas, c'est bizarre.
7. J'ai oublié.

Sept béguins pour des célébrités :

1. Johnny Depp.
2. Brandon Boyd.
3. Kurt Cobain ( ah folle jeunesse quand tu nous tiens )
4. Freddy Mercury, j'étais amoureuse de lui quand j'étais gamine, j'ai mis longtemps à comprendre qu'il était homo et mort de surcroit.
5. Wentworth Miller, si si le gars de Prison Break !
6. Munky, le gratteux de Korn, j'ai bien mis 6 mois à m'en remettre après les avoir vus en concert aux Eurocks.
7. Pour finir, je les regroupe parce qu'ils sont en nombre, mais pas mal de chanteurs qui me font des frissons dès que je les entends, ils peuvent m'épouser quand ils veulent !

Sept personnes dont vous aimeriez aussi qu'elles répondent à ce questionnaire :

Euh là carte blanche, qui m'aime ( et qui s'emmerde ) me suive !

Monday, June 18, 2007

When the machine breaks down, we break down

Je crois vraiment que je suis une grosse poisseuse avec tout ce qui touche à l'informatique. Dès que je m'approche d'un ordinateur ça foire. Du coup le mien est dans une pagaille telle que je ne peux plus me connecter à internet, msn est bloqué, je dois avoir trouzemille virus etc ... Et il y a des fois des trucs qui marchent et puis, pan, le lendemain ça ne marche pas. Chier.

Tuesday, June 12, 2007

Et pourtant je bloque

J'ai passé l'âge des blocages
Et pourtant je bloque
Je suis dans l'âge bavardage
Champion du soliloque
Je passe mon temps à me plaindre
Et même si j'adore qu'on me rassure
Je fais semblant de feindre
Les compliments comme des injures

J'ai beau être ce que je suis je ne m'aime pas moins pour autant
Je voudrais que ce soit pareil pour toi pour que je m'aime vraiment

Je sais qu'il serait plus sage
Avant que tout ne soit perdu
Que je me décolle - c'est une image -
Les doigts du cul
Faudrait que je fasse ce qu'il faut
Faudrait peut-être du courage
Pour tourner tous mes défauts
A ton avantage

J'ai beau être ce que je suis je ne m'aime pas moins pour autant
Je voudrais que ce soit pareil pour toi pour que je m'aime vraiment.


Ca vous l'a déjà fait à vous, ce sentiment étrange et bougrement égocentrique, que le gars-là, dans le poste, tout près de vous depuis des mois, et bien il vous parle à vous ? Quand vous avez l'impression que ce type qui chante, et bien en fait c'est à vous qu'il s'adresse depuis tout ce temps. Mais que vous, vous faites le nigaud, vous n'en faites qu'à votre tête et vous ne prêtez pas la moindre attention à ces élucubrations, vous ne comprennez pas. Et lui il s'égosille, à répéter tout le temps les mêmes paroles, il vous montre " la voie " avec la sienne. ( Hum joli, tu devrais écrire des poèmes ou des chansons ma fille ! )

Arrête d'halluciner, mon bon Robert, ce skeud tu l'écoutes depuis plusieurs mois, qu'est-ce que tu racontes ?

Oui, ce sentiment bizarre. Et un soir, alors que vous êtes peinard et un brin penaud devant votre ordinateur, pan. Vous avez cette chanson en tête, qui vous vient d'on ne sait trop où. Et là, ces paroles que vous avez fredonné trouzemille fois, sans jamais y préter vraiment attention, les trouvant juste jolies dans l'absolu mais pas plus, et bien là, sans crier gare, elles prennent une autre forme, une sonorité si particulière à vos oreilles. Egoïstement, vous les rapprochez de votre vécu, de votre histoire personnelle, de votre tracas de la journée, de la pauvre fille que vous avez croisé dans le métro, du type qui vous a bousculé sans s'être excusé en sortant de la boulangerie, de votre ex qui vous a largué comme une vieille chaussette, de votre meilleure amie, d'un souvenir de votre enfance ... etc

Là vous flottez pendant un moment, vous réfléchissez à tout ça, vous laissant doucement porter par cette musique mentale, par cette illusion vaine que tout d'un coup, pfüit, tout s'éclaire ( notez le savant bruitage ), tout est limpide. Vous êtes alors face à vous, face à vos défauts, face à la situation que vous évitez par des pirouettes depuis plusieurs jours, semaines, mois, années, bref depuis un certain temps.

Mais voilà, alors que tout était si clair, vient la fin de la chanson. Vous retombez alors dans votre obscurité. Et violemment de surcroit. Tout ce qui vous semblait simple, clair, limpide redevient difficile, obscur et opaque. Vous avez beau essayer à nouveau d'écouter mentalement cette chanson, ces paroles, cette voix. Mais rien n'y fait, ça ne sonne plus pareil, comme s'il n'y avait qu'un moment de grace.

Monday, June 11, 2007

I wish you were here

I dig my toes into the sand
The ocean looks like a thousand diamonds strewn across a blue blanket
I lean against the wind
Pretend that I am weightless
And in this moment I am happy, happy
I wish you were here
I lay my head into the sand
The sky resembles a backlit canopy with holes punched in it
I'm counting UFO's
I signal them with my lighter
And in this moment I am happy, happy
I wish you were here
The world's a roller coaster and I am not strapped in
Maybe I should hold with care but my hands are busy in the air


Hier j'étais dans ma piscine. Première baignade de la saison. C'est pas encore l'océan mais c'est toujours de la flotte, c'est déjà ça. Et je me suis surprise à fredonner cette chanson. Pas de sable autour, juste une dalle de béton, certes moins pratique pour y enfoncer les orteils, mais le coeur y était. I wish you were here, et l'océan aussi !