Wednesday, October 31, 2007

Naïve

Contrairement aux apparences, je ne vais pas vous parler du groupe de Jouch, bien que je vous invite fortement à aller jeter une oreille du côté de leur myspace, ça en vaut la peine !

Non non, je vous parle bien de naïveté, et en l'occurence de la mienne. En effet, on s'en branlerait pas mal de la naïveté de ma voisine Josianne. Par "on" j'entends moi, pour sûr, et toi lecteur ou -trice ( j'espère ! sinon tu peux d'ores et déjà sortir... ).

Je souffre de ce qui s'appelle "naïveté de petite fille" ou syndrome du Chaperon Rouge, j'ai tendance à trop coire les gens, à me faire croquer facilement par le grand méchant loup parce qu'il m'a dit que j'étais jolie et bien gentille d'apporter de la tarte à ma Mère-Grand, et d'ailleurs même plusieurs mois après avec planté ses crocs, les cicatrices sont toujours là.
Je ne vois toujours que le bon en toute personne, du coup je tombe de haut quand j'appends qu'en fait ce ne sont que des êtres humains dans toutes leurs faiblesses et leurs bassesses.
Je suis bien naïve de croire que je peux faire confiance, que je peux me confier sans crainte à des gens que je crois connaître.
Bien naïve de croire que les conneries que je raconte à un pote autour d'une pinte vont être oubliées dès le lendemain. Du coup maintenant que je lui ai dit que j'avais pris des cours, jadis, et que je chantais sous ma douche, il veut m'entendre chanter pour de vrai pour qu'éventuellement je chante dans son groupe, alors qu'en vrai je me chie littéralement dessus quand il s'agit de le faire devant une autre personne que ma soeur, ou mon prof de chant de terminale !
Bien naïve de croire que parce que je passe des moments sympas, agréables et où on se marre bien avec des potes, ça en devient forcément des amis sur qui je peux compter, vu que moi je considère qu'ils peuvent compter sur moi.
Bien naïve de croire que j'en avais fini avec ce maudit bras, alors que mon chirugien m'en a collé pour 15 séances de kiné en plus après me l'avoir presque arraché et me l'avoir tordu à m'en coller les larmes aux yeux ...

Sunday, October 28, 2007

Thursday night fever

Voilà ce qu'il me fallait pour me remettre bien droit dans les rails : un jeudi. Non mais c'est vrai. Ça parait tout con comme ça, un jeudi, c'est pas bien différent d'un lundi ou d'un banal mardi après tout. Sauf qu'un jeudi c'est pas tout à fait pareil.

Ce jeudi-là, ça a commencé par ma dernière séance de kiné. Ça y est je suis libre ! Plus besoin de me faire triturer le bras, par un kiné certes très sexy mais qui fait quand même un peu mal, tout sexy qu'il soit. Après des adieux déchirants à mon kiné ( je vous ai déjà dit qu'il était sexy ? ) j'ai récupéré ce qu'il restait de mon bras et j'ai tourné les talons, en souhaitant ferme ne pas y remettre les pieds. A moins que ça ne soit pour retourner me faire masser le dos par le kiné sexy ... Bref ça c'est fait.

Ensuite, on enchaîne par la fac. Pas de cours, c'est jeudi, mais par contre inauguration du foyer et du bâtiment des associations et de la culture. On a eu droit à une inauguration en fanfare ( sans déconner avec une vrai fanfare qui s'appelait Les Pieds Nikés ), et comme je suis la présidente du foyer des étudiants c'est moi qui découpé le ruban tricolore devant tout le monde : trop la classe ! On se retrouve avec les potes, on est contents on a réussi à arriver où on voulait avec cette asso. On est bien fiers et les gens sont apparemment ravis aussi. Bon boulot et sourire vissé aux lèvres.

Pas le temps de rester, je file en speed au basket. Je traverse la ville comme une dingue sur mon vélo pour ne pas arriver à la bourre. Du coup comme je gère grave, j'arrive pile poil à l'heure. J'enfile ma tenue de basketteuse professionnelle en 2 minutes et en avant. Cette année l'entraînement n'est plus mixte. J'ai un peu la blase au départ parce que j'aimais bien m'entraîner avec les mecs, ils étaient sympa et ils me bichonnaient. Et puis les filles de l'an dernier n'étaient pas trop à fond. Mais là, on est une vingtaine de nanas et il y en a bien la moitié qui sont super douées et à première vue assez sympa aussi ! On va donc enfin pouvoir jouer en championnat cette année, et vu comme ça part, ça va bien jouer ! Forcément, j'ai forcé à mort sur mon bras pour avoir le niveau, j'ai tenté un 3 point assez couillu, mon coude a craqué, j'ai grimacé ... et j'ai raté mon panier : l'échec.

Retour à la mayson, douche plus un truc à bouffer et je file chez un pote. On se retrouve à plein chez lui, gros apéro, plus assez de place, plus rien à boire, on va dans un pub. Drame : le Connemara est fermé. Tant pis on va ailleurs. C'est pas vraiment une infidélité si c'est fermé ... O'Sullivan, on reste chez les Irlandais. Ça marche aussi, il y des pintes de Guinness !

2h on nous fout tous dehors. Pas envie de rentrer. A cette heure le seul truc vivant qui est ouvert c'est ... Le Manico, une boite de la ville. J'y ai jamais foutu les pieds en 6 ans, question d'honneur et de valeurs. Mais là, j'ai dépassé ce stade-là, on est saouls, on est entre potes, allons nous trémousser sauvagement sur le dance floor, yeah !

La boite est blindée, avec mes deux copines on doit faire les yeux doux au videur pour qu'il nous laisse tous rentrer. Une fois dedans c'est l'orgie, on danse comme des malades. Moi aussi, qui à la base ai horreur de ça. Là rien à foutre, je me déhanche sur la piste de danse. J'ai comme un besoin d'évacuer toute cette tension et cette frustration accumulées depuis des mois. Un podium avec une barre, pas de soucis. Avec mes 2 copines on fait les chagasses. Un copain qui est avec nous prend son pied, il a 3 jolies nénettes qui dansent rien que pour lui. Le pauvre, il voulait partir, nous on l'a fait rester, héhé. Ce que ça peut être sournois des filles. Déchainée, voilà le mot. Et un brin pompette aussi. Musique de cluber, RNB, et autre DJ machin peu importe du moment que ça bouge. A mon plus grand étonnement, je me suis faite draguer de partout. Jamais j'ai eu autant de succès. C'est très bon pour mon égo. Ca fait du bien. On me dit que je suis mignone et on m'offre un verre, puis deux, puis trois ... Wouh sacré soirée.

Le lendemain, le réveil est difficile. Wow où suis-je, qui suis-je ? Mon foie a pris une raclée, il y une batterie fanfare dans ma tête. Je me suis réveillée trop tard, j'ai raté une réunion à la fac. Tant pis j'essaie au moins d'aller en cours même si j'ai pas à moitié décuvé. Je reste studieuse, ou du moins j'essaie ... j'ai rien compris à ce cours. Petit déj' et récit de la fin de soirée à une pote. Retour à la maison et dodo bien mérité.

Comme dirait Jean-Pierre Foucault, c'était une sacrée soirée.

PS : Morue, si tu passes par là, non tu ne rêves pas : je suis allée au Manico ! Dès que tu rentres des Pays- Bas, on y retourne poulette, je te montrerai comme je danse bien ;)

Saturday, October 13, 2007

Let's gros

Après avoir failli en péter d'un ulcère, sifflet final et les anglais font les malins. C'est déjà assez dur de perdre une demi finale mais en plus c'est face à des anglais ... Bon ça c'est la loose. En plus j'arrête pas de me moucher, non pas que je pleure à chaudes larmes tel un Sébastien Chabal écroulé, effondré après un dur travail physique ( pauvre chou ) mais plutôt que j'ai chopé un bon rhume, automne oblige. Ça m'apprendra à rentrer de l'entraînement en short, de traverser la moitié de la ville à 21h avec juste un T-shirt sur le dos ! Faut être con aussi, je vous jure !

Donc voilà, pour continuer dans le sport mais en version meilleure ambi j'ai repris le basket ! Et ça, ça jouit ! Après 4 mois sans jouer, un bras en morceaux et 2 mois de rééducation, j'ai enfin pu rejouer. Certes j'ai eu atrocement mal, j'ai grimacé à chaque passe, j'ai shooté uniquement avec le bras gauche ( et j'ai pas perdu la main héhé ) mais fichtre que ça fait du bien ! Retrouver cette ambiance ( même si c'est plutôt froid avec un ex qui s'entraîne avec nous ... ) et ce jeu ça fait sacrément du bien au moral, même si ça peut paraître bien peu de choses pour beaucoup de gens. J'avoue quand même qu'il faut être sacrément maso pour y aller tout en sachant qu'à cause de mon bras j'allais en chier et qu'en plus j'aurais droit à des courbatures en règle pour le week end à venir. Qu'importe.

A vue de nez, 10è paquet de mouchoir en une journée.

La reprise de la fac enfin. Chers lecteurs et -trices vous allez me prendre pour une tarée mais ça fait du bien de retourner en cours. On n'est plus que 10 ou 12 dans ma promo, ça dépend des cours, donc on forme un petit groupe bien soudé, on va tous ensemble boire des pots ou manger au RU et c'est bien agréable. C'est quand même affolant sur 97 au départ il n'en reste que 10. Il y a eu pas mal de pertes ... Mais bon maintenant les profs nous connaissent bien, la plupart sont vraiment biens donc pour l'instant ça marche tout seul. Et puis le moral tient pas trop mal. Pourvu que ça dure. Cette semaine va être chargée, préparation de la semaine d'accueil des étudiants, grosses journées à venir : mercredi et jeudi, avec animations, conférences et concerts sur le campus, en croisant ferme les doigts pour ne pas que la flotte vienne tout gâcher.

Saturday, October 06, 2007

En marge ( Simpson )

Jeunes et moins jeunes, sachez que le temps est nuageux. Perte de contrôle à l'horizon. J'ai refusé une soirée au Conné avec plein de gens, plein de potes de la fac et des asso pour ... aller me cloîtrer chez moi comme une vieille à me faire des nouilles chinoises. Rien ne va plus. J'ai préféré rentrer chez moi toute seule plutôt que d'aller me pinter avec des gens !
La raison ? J'étais pas dans l'ambiance, j'étais pas à l'aise, je me sentais seule, en marge et du coup j'ai préféré tourner les talons, enfourcher mon vélo et retourner à ma mayson, toute seule. Session mauvaise ambi.
J'ai perdu mon repère, va falloir que je me réhabitue à tout ça. Le problème reste que je connais plein de monde certes, mais ce ne sont que des connaissances, de vagues potes rien de plus. Je ne me sens pas vraiment proche d'eux. Et puis ça fait bizarre de ne plus avoir la petite Morue à portée de patte pour me booster en 2 temps 3 mouvements quand j'ai un coup de blues. Même si c'est un atroce cliché je me sens très seule alors qu'il y a du monde partout, et puis je perds confiance, je n'ai plus la même tchatche, plus la même motivation, je me disperse trop. Mais là dans l'immédiat, il faudrait se reposer ( et c'est la nana qui n'arrête pas de pioncer qui dit ça ). Bonne nuit.