Monday, July 31, 2006

A gauche toute

Plaignez-moi braves gens, car il le faut bien. Et oui, j'ai un bras en l'air, le droit comme de par hasard. Ca faisait une semaine que je sentais une douleur dans ce biceps, je pensais que c'était parce que j'étais trop musclée ( mwahahahaha ), donc je ne m'inquiétais pas, jusqu'au matin où en me levant je ne pouvais plus bouger ce fichu bras sans avoir foutrement mal. Du coup depuis j'évite de le bouger. Diagnostic du toubib : une tendinite du biceps droit, et le seul traitement est donc le repos. Et moi de glander un peu plus encore, mais avec un bras en moins, ce qui n'empêche n'est pas évident du tout pour une droitière invétérée privée de son bras droit. N'étant déjà pas très adroite imaginez comment je dois me démerder avec un seul bras gauche ! Heureusement que la vaisselle de ma mère n'est pas en porcelaine ni en crystal. Je mets 3 plombes pour bouffer, je galère pour presque tout et j'ai mal tout le temps, plaignez-moi, sniff. En plus j'ai l'air conne à me balader avec un bras en écharpe, et puis je ne peux même pas nager dans la piscine, il ne manquerait plus que je me noie en nageant avec un seul bras !
Enfin c'est pas si grave, et puis je commence à avoir l'habitude, il doit être écrit quelquepart que je dois avoir en permanence mal quelquepart, mais j'aimerais quand même trouver où c'est écrit histoire de faire fumer l'effaceur parce que ça devient lassant de me trimballer un coup avec des béquilles un coup avec des atèles, ceux qui se font régulièrement mal ou qui ont des problèmes de santé chroniques comprendront ma douleur.
Ah sinon l'humour ( ou l'inculture ) de ma chère maman m'a bien fait marrer ce matin. J'étais tranquilou dans ma chambre en train d'écouter de la musique tout en faisant un sudoku de la main gauche, elle déboule armée de sa fidèle serpillère, se fige quelques secondes, et tente fièrement un : " C'est Manimal que tu écoutes ". En effet ça aurait pu, mais là non, mais pas du tout. J'écoutais paisiblement du Volo, et ceux qui connaissent comprendront ma douleur et mon désarroi quand j'ai vu que ma chère maman confondait du Volo avec du Manimal ! J'avoue avoir été un peu assomée par la réponse mais j'ai rapidement repris le dessus pour bien entendu ne pas rater une occasion de me foutre de sa gueule. La pauvre, mais je n'ai pas été trop cruelle non plus j'ai un coeur tout de même.
Un autre évênement qui a causé mon plus grand désarroi s'est produit plus tôt dans la matinée. J'hésite à vous l'annoncer aussi sèchement, je ne voudrais pas vous choquer, vous traumatiser ou que sais-je encore. Allez, je me lance : Dorothée est de retour. Si si, Dorothée le monstre horrible qui a hanté notre enfance à tous. Ils l'ont relachée et en plus avec un nouveau single. Mais je ne suis pas dupe, quand j'ai entendu le son strident de sa voix retouchée et remixée, la mémoire m'est subitement revenue. Ca a remué tout un tas de traumatimes que je m'étais empressée de refouler. Tous les matins elle interrompait les dessins animés sur TF1. Je m'en rappelle très bien, je regardais souvent Dragon-Ball Z avec les enfants de ma nourrice, ainsi que pas mal d'autres daubes animées. Erreur de jeunesse, j'avoue. Surtout que j'en ai un sacré paquet à mon actif, je vous en lacherais quelques unes de temps en temps en toute confidentialité, cela va de soi, sauf si certaines mauvaises fréquentations dont je ne citerai pas les noms en balancent avant moi.

Friday, July 28, 2006

Sa mer l'océan

Ah voilà des bonnes nouvelles ! Je rêvais de partir à l'océan ou à la mer et me voilà exaucée. Je pars à la mer avec des copines 2-3 jours, ( merci tit' Loucile ), on va pioncer à une auberge de jeunesse à Montpellier et après on se fera des chtites excursions à la plage. Le pied !
Et puis à mon retour je fais mon sac et je pars à l'océan à Bayonne avec mes parents. Une pote de mes parents nous prête sa baraque là-bas. Le pied aussi !
Il me tarde trop de patauger dans la flotte, de voir les vagues, de me foutre plein de sable dans le maillot et même de prendre des coups de soleil ( mais si je peux éviter ça je ne me plaindrais pas quand même ), de manger des glaces sur la jetée, de voir le soleil se coucher derrière cette immense étendue d'eau tiède. Des vraies vacances quoi ! Ca va sacrément faire du bien. Enfin j'espère. C'est tellement facile de gacher des bons moments. Il suffit d'un rien des fois pour que ça foire lamentablement. Mais fichtre, diantre, parbleu et cornecouille, restons optimistes pour une fois, il ne faut pas tenter le diable et attirer les merdes, c'est pas que je sois supersticeuse mais on n'est jamais trop prudent, et les merdes j'en ai accumulé un sacré tas déjà alors j'aimerais au moins avoir un break pour apprécier des vacances tant attendues.
Ah la mer ... Ah l'océan ....

Thursday, July 27, 2006

Les jolies colonies de vacances

Ce matin je me suis levée à 4h45 pour aller chercher ma soeur à l'arrivée de sa colo à l'Union. Un peu la blase de me lever avant le soleil en plein été ... surtout que ça ne m'arrrive que très rarement et que la veille j'avais très peu dormi également pour cause de fête.
Dans la voiture, ma frangine m'a narré ses 3 semaines de séjour, un peu dans le désordre certes. Toutes les activités qu'elle a fait, les monos, les nouvelles copines, les copains ( sujet bizarrement écourté ), les embrouilles ... Au bout d'un moment, elle s'est écroulée de fatigue. Moi, nostalgisue de mes années colo, je me suis surprise à repenser à toutes mes colos. J'en ai fait un sacré paquet mine de rien, la première fois que je suis partie je devais avoir 6 ou 7 ans et j'en ai fait chaque année jusqu'à mes 17 ans, parce qu'après je ne pouvais plus, j'étais trop " vieille " ou trop " agée " comme me le rappelle si bien ma gentille frangine. Après j'ai du dire au revoir aux vacances et bonjour aux jobs d'été. C'est dur la vie de jeune étudiant ! Moi j'aurais bien aimé continuer à partir en colo. Pourquoi ça s'arrête à 18 ans ? C'est pas juste. Ca devrait continuer pour les plus vieux, genre une colo 18-25 ...
J'aimais tellement partir à l'autre bout de la France sans les parents, sans connaître personne, sans savoir vraiment où l'on va mais avec quand même un tant soit peu d'assurance sur le lieux et les activités. L'avantage c'est qu'on connait personne quand on arrive, ni les monos ni les autres gens. Pour beaucoup c'était plutôt un handicap, mais je me suis toujours bien adaptée à toutes les situations. Pour moi c'était un avantage, parce qu'au moins les gens n'ont pas d'a priori sur toi, ils ne connaissent rien de toi et bizarrement ça permet d'être plus à l'aise et plus soi-même, on est moins étouffé et ça dépayse carément. Et puis c'est aussi tout d'un tas d'aventures, de sorties, de campings, d'embrouilles qui rendent fous sur le moment et puis quelques années plus tard bien rire. C'est des amitiés particulières, des gens de tous les coins de la France, de toutes sortes, ça enrichit et ça fait grandir, ça fait prendre conscience qu'il existe d'autres gens un peu partout et qu'on est pas seul au monde, on apprend à se démerder tout seul sans papa et maman et dans toutes les situations possibles ete inimaginables. Et puis biensûr c'est aussi les premiers flirts et les ruptures déchirantes qui vont avec à la fin de la colo, les nuits où on a fait le mur pour aller voir les dortoirs des garçons, la peur au ventre, parce qu'il ne fallait pas se faire gauler par les monos. Les rires et les larmes, le tout en 3 semaines : beaucoup plus condensé pour plus d'intensité. On ressent tout en plus fort. Paradoxalement, on a l'impression d'être tous ensemble coupés du monde et mis à l'écart de nos vies habituelles pour quelques temps, vies qui nous attendent à la maison et qu'on retrouvera à notre retour.
Enfin comme pour tout des fois ça se passait mieux que d'autres, et tout le monde ne le vit pas pareil. Moi j'en garde plutot de bons souvenirs, avec une larmiche au coin de l'oeil quand je repense à certains moments.

Tuesday, July 25, 2006

Epousez-moi

Depuis pas mal de temps, le fait que je sois " célibataire " travaille de plus en plus mes parents, bien plus que moi à vrai dire. Ils s'imaginent des trucs tordus, pensent que je suis lesbienne, ou que je suis un cas définitivement perdu et que ma petite soeur qui a 9 ans de moins que moi sera mariée avant moi. Bref ça les tracasse et du coup ils me foutent la pression à fond ! Je subis tous les jours des messages subliminaux pas si subliminaux que ça en fin de compte. Et biensur, j'ai pas mal de copines ou de copains, ou même cousins/cousines qui sont en couple depuis un certain temps, quelques amis avec qui j'ai grandi sont déjà papas même, bien qu'ils n'aient que 2 ou 3 ans de plus que moi. Des copines présentent leur petit ami à leurs parents et pas moi.
Forcément, ma dernière histoire sérieuse remonte à .... en fait j'ai jamais eu d'histoire vraiment sérieuse. Sérieuse du genre on est ensemble depuis longtemps et je te présente à mes parents, tu viens dormir à la maison etc ...
Mais bon, ça ne me dérange pas plus que ça , je me dis que ça viendra, faut pas s'alarmer comme ça. C'est pas une affaire d'état ( encore heureux ), je suis jeune, c'est pas comme si j'avais 35 ans et que je m'appellait Bridget Jones. Je suis pas pressée de me caser définitivement, j'ai encore envie de profiter un peu de ma jeunesse et puis si jamais un mec potable pointe son nez on avisera le moment venu, mais pour l'instant c'est pas le cas, donc la question ne se pose pas.
Mais ça mes parents ne le comprennent pas apparemment puisque même malgrè ça, la pression et les allusions continuent. On s'est même engueulés à ce sujet à plusieurs reprises. Biensûr ils ne savent pas tout, je ne tiens pas à leur déballer ma vie privée et sexuelle, tout d'abord parce que ça ne regarde personne d'autre que moi et qu'en plus c'est un brin " gênant " de parler de ça avec ses géniteurs ! C'est pas que je sois pudique, prude ou autre mais j'ai pas franchement envie de parler de mes ex ou actuels de passage avec eux.
Même mon horoscope s'y met. Sur les magazines de ma mère, ou à la fin des programmes télé, je lis toutes les semaines que je vais rencontrer "l'homme de ma vie", "le prince charmant", ou "mon âme soeur", bref ce genre de chose. Ca devient limite étouffant à force. Cette pression constante pour me caser, me trouver un jule. Mais j'ai pas envie de me caser avec le premier con venu juste pour satisfaire mon entourage.

Sunday, July 23, 2006

Party(ie?)

La maison s'est vidée petit à petit des fêtards d'hier soir. Un joyeux bordel, plein de bière et de blagues plus vaseuses les unes que les autres. Que du bohneur ! Petites grillades, baignades nocturnes entre amis, ya que ça de vrai. Mais pute borgne que c'est vide et tout calme une fois toute la bande évacuée ! Et tout ce bordel à ranger avant que ma barronne de mère ne rentre ... sinon je peux dire adieu aux fiestas du week end dans la maison familiale. Heureusement, si je puis m'exprimer ainsi, que ce matin j'ai été prise d'une insomnie sur le coup des 7h du mat' alors que je m'étais couchée ( comprendre "salement vautrée" ) sur la canapé clic-clac sur le coup des 4h. Agacée de ne pouvoir fermer l'oeil ( même si fermer les 2 est plus pratique ), je me suis dis que tant qu'à être debout autant commencer à ranger, mais doucement pour ne pas réveiller tous les branleurs de la maison. Du coup il ne reste plus grand chose maintenant.
Ma foi j'ai été bien gatée pour ce 19è anniversaire : des cadeaux et des potes que je n'avais pas vu depuis une paye et qui me manquaient pas mal il faut l'avouer, l'eau de la piscine à 29°C et la plupart des sus-dits potes dedans à gaiement s'amuser tels des sales gosses de 10 ans que nous sommes. Ah que c'était bon ! Merci à ceux qui sont venus et tant pis pour ceux qui ont raté ça ! On remettra ça incessement sous peu, parce que déjà c'était chouette et pis en plus y a des restes, alors à bons entendeurs ... ( ... à bientot ).

Thursday, July 20, 2006

Le travail aliéné

Je suis relativement contente, j'ai passé une journée sympa. On a bien bossé avec le ptit jeunôt. On a fini le boulot 1h30 en avance ! On a tchappé toute le journée on s'est pas rendus compte qu'on bossait trop vite, c'est fou. Et même que j'ai même pas embouti la caisse du patron. Tant mieux parce qu'il m'a dit que sinon il me collait une trempe, et il a de grandes mains alors mieux vaut éviter. Et demain on recommence, on sera que tous les 2, l'apprenti et moi. On s'entend bien, on bosse bien et il n'y a personne pour nous faire chier.
Je suis bien grossirère me direz-vous. Toutefois quand on connait l'énergumène qui nous sert de collègue, c'est le seul mot qui vient à l'esprit après moult insultes dont je passerai l'énumération. En effet le pauvre homme étant frustré par sa pauvre vie minable de quiquagénaire se sent obligé d'ouvrir sa grande gueule un peu trop souvent dans la journée à mon goût. Manque de pot pour lui, j'ai le sang chaud et je suis allergique aux cons, et qui s'y frotte s'y pique. Le pauvre homme l'a appris à ses dépends ... Après ses quelques propos racistes et sa bonne engueulade injustifiée à un autre jeune ouvrier de l'équipe, je me suis permise de lui rabaisser son caquet, ce qu'il n'a pas du tout apprécié et pour vous l'avouer franchement je m'en contre-tamponne le coquillard ! Ce que je n'avais pas prévu c'est que les représailles seraient rudes et viendraient plus tôt que prévu, à savoir le lendemain de la dite journée, qui soit dit en passant remonte à 2 semaines mais je suis d'une nature plutôt rancunière et revancharde surtout avec le cons de cette trempe. Mais ce que ce con quiquagénaire en question n'avaient pas prévu également c'est que la jeune gamine de 19 ans que je suis, avait la verve vive et que je démarrai au quart de tour et que je ne me laissais pas un pas un quart de pet impressionner, ni marcher sur les baskets par qui que ce soit et sutout pas lui. Le pauvre vieux macho s'est trouvé tout penaud face à une fillette qui en avait plus dans la culotte que lui.
En même temps je le plains ce pauvre homme. Que sa vie doit être misérable pour qu'il s'acharne de la sorte à emmerder les gens, à être pire commère qu'une gardienne d'immeuble portugaise ( Maria la clé ), à se mêler de la vie de tous et à envier et jalouser n'importe qui puis se dépêcher de rabaisser plus bas que terre la personne secrètement jalousée.
Ah lala qu'est-ce que je m'ennuierai s'il ne me faisait pas chier avec ses réfléxions à la con ...

Wednesday, July 19, 2006

Je ne veux pas travailler

Wah vous savez pas quoi ? Je prend du galon. Demain je passe "chef de chantier " excusez-moi monsieur. En effet, mon patron n'est pas là donc du coup ce sera moi la responsable et et en plus je dirigerai le jeune apprenti de 17 ans, alors que moi c'est pas mon boulot à la base, je fais ça juste en job d'été ! C'est jouissif ! Même que vu que mon patron prend le gros camion sur son nouveau chantier il me laissera sa voiture. Quelle responsabilité, j'ai pas intérêt à la pigner sinon non seulement je me fais virer mais en plus je vais me prendre un sacré soufflon.
J'ai du bol quand même d'avoir trouvé ce taf, ou plutôt que lui m'ait trouvé en fait. Même si c'est dur et que j'en chie pas mal compte tenu de la masse de boulot à tomber chaque jour accentuée par la chaleur qui règne en ce moment. Il faut reconnaître que mon patron est cool, je le tutoie, je lui balance des vannes et il me le rend bien lui aussi. Et puis il me fait assez confiance pour me confier les clés d'une baraque et me laisser peindre toute seule avec l'apprenti. D'ailleurs celui-là s'il n'est pas sage c'est une fessée et au coin.
Malgrè tout, depuis que je travaille comme une acharnée, je rentre le soir complètement HS. Maintenant je comprend les gens qui disent que comme ils travaillent ils n'ont plus le temps de rien faire, de lire, de voir des amis, de sortir ... Le soir il ne me tarde qu'une chose : prendre une douche et me caler ! ( Bon ok ça fait 2 ... ) Du coup, je vis en recluse, je ne sors pas, je ne vois personne à part mes chats, mon chien et mes parents. Mon seul lien avec le monde extérieur, et c'est fou de le dire, c'est cet ordinateur et internet. Un aperçu de ma future vie de vieille fille ... ? J'ai pas ouvert un bouquin depuis 2 semaines vu que le soir je tombe comme une masse épuisée par la journée qui vient de passer. En revanche, j'ai une expérience enrichissante du monde du BTP. Exemple : savez-vous que sur un chantier où sont présents plusieurs ouvriers que ce soient des électros, des maçons, des peintres, des plombiers, il y en a toujours un qui sifflote et c'est toujours celui qui siffle le plus faux ! C'est fou non ? Qu'est-ce qu'on s'éclate comme de petits fous. Ah là je sens que vous m'enviez.
N'empêche qu'il me tarde d'avoir de vraies vacances, de pouvoir passer des journées à glander, flemmarder au bord de la piscine, à lire, à écrire, à sortir et voir des potes. J'espère que je pourrais partir en vacances, à la mer ou à l'océan. Je ne rêve que de ça. En attendant je suis contente que samedi mes potes viennent ici pour passer du temps avec eux, surtout que je ne les ai pas vus depuis longtemps, et déconner, rire, se mettre une bonne salve grace au bon prétexte qui n'est autre que mon anniversaire. Rah c'est chouette !

Sunday, July 16, 2006

Ô rage, ô désespoir

Le tonnerre commence à gronder sérieusement dehors et le ciel s'obscurcit un peu plus à chaque seconde. Ca tombe foutrement bien : j'adore les orages d'été ! J'espère que ça va péter !
Ca y est il pleut, des bonnes grosse gouttes. L'air dehors est chargé d'humidité, ça sent bon même si c'est un peu difficile de respirer comme il faut. La température a du baisser de 2 degrès, ça fait du bien il a fait si chaud aujourd'hui. Tout d'un coup il fait tout noir.
Saloperies de mouches, elles ont senti le vent tourner et elles se sont réfugiées à l'intérieur.
Quand j'étais petite j'avais un peu peur des orages, surtout de ceux qu'il y a en hiver. Bizarrement en été ça fait moins peur je trouve, mais je sais pas trop pourquoi. Et là, allez savoir pourquoi, ça me rend toute guillerette de voir la pluie. Peut être parce que je suis dedans aussi ... Ce qui n'était pas le cas avant hier.
J'étais donc à Mazamet pour repeindre ces foutus volets et fenêtres, ce qui soit dit en passant m'a pas mal gonflé et a duré 3 jours. Surtout que bosser avec mes parents n'a pas été tâche facile. Ils m'ont énervé, faut dire que j'étais aussi d'une humeur plutôt exécrable, mais j'ai des circonstances atténuantes : eux. Je les adore mais passer 3 jours entiers avec eux relève du défi. Bref, pendant que j'étais en train de finir de peindre ce putain de volet, je vois le ciel qui devient tout noir et le tonnerre se mettre à gronder comme une provocation. Mais étant plus têtue que l'orage j'ai décidé de finir, qu'il pleuve ou non. Non mais oh c'est pas un orage qui va m'arrêter, et puis quoi encore ?! Finalement il s'est mis à pleuvoir mais j'ai continué, étant un peu abritée par le rebord du haut de la fenêtre. Biensûr j'ai quand même fini trempée comme une soupe, je suis rentrée et là, comme une ultime provacation, il s'est arrêté de pleuvoir.
Je veux bien être parano et psychoter un chouya mais là il faut avouer que j'ai la chkoumoune !

En fait je voulais modifier ce post. Je regarde les infos en ce moment et ils diffusent des images sur le "nouveau" conflit entre Israel et le Liban. J'ai vu des types marcher dans des mares de sang après les attentats, des corps par terre, et des gens apeurés qui ne savent même pas ce qu'il se passe. Ca fait pas mal relativiser ...

Wednesday, July 12, 2006

Miss Tique

Mais pourquoi j'ai toujours envie d'écrire ici quand je suis sous la douche ? Allez savoir apparemment ça me détend et ça m'inspire ...
Ce week end je dois aller à Mazamet chez ma " presque mamie " pour repeindre ses volets. Depuis que j'ai été embauchée chez mon peintre de patron je me fais réquisitionner par toute la famille et les amis. Mais là n'est pas le problème, si je peux filer un coup de main ( enfin là en l'occurence un coup de pinceau ) c'est avec plaisir. Le truc c'est que là aller passer le week end chez elle me fait atrocement flipper ...
Je m'explique, en fait cette dame était mariée à un monsieur. Jusque là tout est normal, banal, rien à signaler. J'aimais ces 2 personnes comme mes propres grands-parents. Malheureusement il y a 5 ans le monsieur est décédé, et depuis sa femme reste seule dans leur maison à Mazamet. Ceux qui connaissent cette ville seront d'accord avec moi pour dire à quel point cette petite ville située au pied de la Forêt Noire est lugubre. Je déteste cette ville, elle est malsaine, lugubre, sombre, triste, morne, presque morte. Déjà, gamine elle me faisait peur.
La maison de ma " mamie d'adoption ", est pas mal flippante également, déjà par le simple fait qu'elle soit là-bas, mais aussi parce qu'elle est chargée de tout un tas de trucs louches. Elle craque de partout, elle est triste même si ma mamie fait tout ce qu'elle peut pour l'égayer. Mais rien n'y fait, elle me fait toujours aussi peur. Je m'attend à voir surgir le fantôme de mon papy à chaque seconde ! Ok là je vous sens venir : je suis totalement barge etc ...
Le truc c'est que le week end dernier on y est allés bouffer avec mes parents. Pendant le repas j'ai eu envie d'aller aux toilettes. Manque de pot, ils sont situés à l'étage, en haut des escaliers, à coté de la chambre de mes grands parents. Rien que la perspective de devoir monter là-haut toute seule, dans le noir, suffisait à me donner envie de me pisser dessus, mais comme j'ai été bien élevée quand même et que je ne me suis pas pissée dessus depuis pas mal de temps il faut l'avouer, j'ai pris mon courage à 2 mains et j'y suis allée. En effet je me voyais mal soit demander à ma maman de m'accompagner aux toilettes, ou tenir jusqu'à la fin du repas et me taper tout le voyage en caisse jusqu'à chez moi. Bref je suis montée. Un vrai film d'horreur avec tous les clichés du genre : lumière faiblarde, des ombres de partout, l'escalier qui craque à chacun de mes pas, des pièces chargées d'images et de souvenirs, et moi qui suis pas mal pétocharde dans ce genre de situation et qui ait trop tendance à me faire des films dans ma tête toute seule ! Bref j'étais franchement pas à l'aise, je me sentais observée, je sentais une présence etc ... , je m'attendais à le voir débouler à tout moment. C'est arrivé au moins une fois à tout le monde, vous devez bien avoir une vague impression !
Autant dire que je me suis super pressée, j'ai pas mis une heure à pisser, déjà parce que j'avais la trouille et qu'en plus ça faisait 3 heures que je me retenais ! Donc voilà, je vais devoir aller passer le week end là-bas, un week end de 3 jours en plus, et puis je vais y dormir, enfin du moins essayer parce que là c'est pas gagné !
Remarquez quand même que cette facheuse manie d'avoir tout le temps envie de pisser au mauvais moment ne cesse de me foutre dans des situations rocambolesques voire même dans un fossé ...

Friday, July 07, 2006

Mauvais Karma

Les dieux m'ont fait une super vanne avant-hier soir. Oui le soir de la demi-finale vous savez bien. L'histoire qui m'est arrivée n'a cependant aucun rapport avec le foot. En fait ma petite soeur devait partir en colo jeudi soir. Mais à la fin du match, donc mercredi soir, le téléphone sonne pour nous demander ce qu'on foutait et que le car de la colo de ma frangine était parti de Toulouse 1/4 d'heure plus tôt. Panique à la maison ! Ma soeur est devenue livide en un clin d'oeil, mes parents qui avaient eu la convocation sous les yeux depuis près d'un mois s'en voulaient à mort. 23h30 : on fait quoi ? Ben boucle ta valise on t'amène dans les Hautes Alpes à ta colonie.
Saint Léger les Mélèzes. J'ai sorti un plan Mappy en speed, et nous voilà partis à minuit avec mon papa et la frangine pour se taper 1200 bornes aller-retour. On a embarqué dans la caisse et en avant Guinguamp ! En fait on a fait 20 km et on s'est aperçu que partir en pleine nuit et crevés après une journée de boulot c'était de la folie. Demi-tour, on dort 5h et on redécolle.
Finalement ce voyage a été pas mal foireux. A commencer par ce plan foireux de Mappy, ces panneaux qui indiquent mal les routes à prendre, le stress de la route et du fait qu'on avait gaché le début de vacances de ma pauvre petite soeur, à peine 4h de sommeil dans les pattes ( et oui parce que là pas moyen de pioncer bien sur, sinon c'est pas drole ), toutes ces heures de route ... Ca n'a pas trop été le pied. Péripéties en tout genre. On s'est paumé dans Aix en Provence à l'aller et au retour. C'est vraiment la merde cette ville ! Julie ne va pas habiter là-bas je viendrais pas te voir, ou en train sinon, et encore ... On a perdu 1 bonne heure à tourner comme des cons dans cette ville à l'heure de pointe, et où tous les panneaux qu'on voyait voulaient nous envoyer à Marseille-Marignane, alors que nous on voulait pas y aller là-bas ! Pas moyen de se sortir de là, on était tendus à mort, crevés, énervés. Heureusement c'était pas moi qui conduisait sur cette partie là. Du coup c'est devenu notre hantise : dès qu'on voyait un panneau Marseille-Marignane on devenait fous ! On s'est un peu perdu donc, et pour cause dès qu'on avait le choix entre 2 routes à prendre, on prenait la mauvaise. Du coup, après je tentais les feintes, du genre mon instinct me dit d'aller à droite donc je vais à gauche. Mais là encore ça ne marchait pas vraiment.
Non mais sans blague ( un franc la blague ça fait 100 francs ... oui je sais ) on a vraiment enchainé les merdes en tout genre sur 1200 bornes. On s'est arrêtés bouffer un truc vers 13h chez Flunch pour ne pas citer. Pour changer un peu du fameux steack-frites, on s'est dit avec mon papa tiens on va se prendre du poisson. Grosse erreur ! On a été malades tout l'aprèm, sauf que là c'est moi qui conduisait. Dans une pharmacie on a trouvé un truc pour faire digérer sauf que ce comprimé effervescent était attrocement dégueulasse, mais par chance foutrement efficace. Puis sur l'autoroute je me suis choppée un orage pas possible, avec du tonnerre, la foudre qui tombait franchement pas loin et faisait trembler la caisse, une pluie diluvienne qui s'abattait sur la voiture. J'y voyais pas à 2m devant le capot, un peu gênant en effet pour conduire ... Je vous épargne tout un tas d'autres aventures qui nous sont tombées dessus pendant cette folle épopée.
Mais au final, au bout de 623 km et 9h de route, on a pu déposer ma soeur à son centre de vacances, ce qui est le plus important. Après l'avoir aidé à s'installer et bu notre 15è café de la journée, on a embarqué à nouveau et on a refait le chemin inverse. On est arrivés chez moi à 1h du matin.
Ce matin j'ai eu un mal fou à extirper mes fesses de mon matelas où je m'étais affalée quelques heures plus tôt morte de fatigue et l'estomac tout chamboulé par les frites dégueulasses avalées dans un resto autoroutier sur la route du retour. A 7h ce matin, mes frêles gambettes flageollant follement et ne semblant pas vouloir me supporter, je me suis recouchée, tant pis pour le boulot on verra ça lundi. Ensuite j'ai comaté toute la journée et là ce soir pas moyen de dormir.
En fait toute cette semaine j'ai pas mal eu la chkoumoune. Entre autres j'ai foutu la bagnole de boulot de ma collègue dans un petit fossé sur un chantier que des types avaient creusé juste devant pour mettre des cables. Ben moi, j'avais une grosse envie de pisser et puis bien sur il n'y avait pas de toilettes sur le chantier ! Mais moi après 4 cafés j'ai besoin d'y aller, et viteuh ! Alors ni une ni 2, je prend la caisse et me fous alors dans ce fossé que je n'avais pas vu. On a réussi heureusement à la sortir de là grâce à un camion, mais comme il pleuvait ben j'étais trempée et j'avais toujours pas pissé.
Je sais pas ce que j'ai fait mais il y a quelqu'un qui m'a maudit et je traine ça depuis lundi, où j'avais oublié de mettre mon réveil à sonner pour aller au boulot ... Alors si quelqu'un connait un exorciste, un chamane ou n'importe quoi tenez-moi au jus par pitié !

Sunday, July 02, 2006

L'étau

Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?
Je me sens tanguer
Cette danse ne se danse pas à 2 puisque je suis seule
Et pourtant il y a du monde autour de moi
Un étau enserre ma tête et mon esprit
Les pensées sont mélangées, la vue est brouillée
Tout virevolte, je tourne à contre sens
L'étau se resserre, je ne vois plus rien
Plus qu'un écran blanc
Des images arrivent dans le désordre
Comme un diaporama mal réglé
Images de gens, de paysages
Il règne un silence assourdissant
Et l'étau se resserre, toujours plus
La pression monte mais l'angoisse redescend
C'est pas grave après tout
C'était bien le temps que ça a duré
J'ai chaud et pourtant si froid
C'est pas grave non plus
Puisque l'étau a serré.