Sunday, July 29, 2007

Comme un air de nostalgie

Hier soir, on est sortis boire des pots avec les potes, au café en bas de chez moi. On a rit, on a discuté sérieux, j'ai failli me retrouver dans la fontaine toute habillée, je me suis faite attaquer à coups de guilis, je me suis faite insulter, bref c'était trop ma fête. Il y avait comme un air de retour au temps du lycée, avec ma fille spirituelle, la petite Juloï, qui d'ailleurs habite à la maison pour quelques temps pour mon plus grand bonheur. Ça fait bizarre, on ne s'était pas vues pendant presque 1 an, tout juste aperçues en speed pour le réveillon, quelques coups de fil mais trop de choses à régler de son coté, des merdes à digérer, et surtout se sortir du trou toute seule comme une grande, et moi pareil de mon coté. Je suis fière d'elle, et elle le mérite !

Il y avait aussi mes deux chéris, une qui est mon double, mon reflet, mon ombre, mon deuxième poumon, ma moitié bref tout ça quoi ; et l'autre c'est mon gros nounours tout plein de poils. Ce cher N nous a aussi fait grâce de sa présence, mon petit poulet ! Qui encore une fois m'a "soutenu" quand ces autres bougres ont voulu me jeter dans la fontaine. Connard ! C'est fou comme la simple présence de ces quelques personnes me permet de respirer, de me sentir moi sans limite, sans frustration. Juste moi, comme avant. Même si on ne se voit pas aussi souvent qu'on le voudrait, parce qu'ils sont tous partis loin, c'est toujours comme avant. Rien n'a changé quand on est ensemble, on a juste un peu grandis, pris du plomb dans la cervelle et aussi un peu dans les ailes, ce qui fait à la fois notre force et notre faiblesse.

Avec Juloï ce matin, après une courte nuit, et de longs moments de silence, on a bizarrement éprouvé le besoin de faire le point sur nos vies, nos parcours depuis le lycée. Comment on avait tous pas mal galéré, comment on en avait bien chié chacun à sa propre échelle, avec ses propres problèmes et surtout comment on en était tous sortis grandis, plus forts après avoir été bien affaiblis. On s'en est presque tous sortis ...

Puis il a soufflé comme un vent de nostalgie. On s'est rappelé toutes les conneries du lycée, les 400 coups à l'internat. Les petits déj' au self aux aurores que toutes les 3, Juloï, Klo et moi, avant que tout le monde se lève. On était que nous 3, même pas besoin de se parler, on se comprenait à demi mots, juste savoir que les autres étaient là et ça nous suffisait. Et même après ces 2 ou 3 années, c'est toujours le cas.

Il y a un truc formidable avec ses gens-là, avec Le Groupe, c'est qu'on a toujours été là pour se soutenir, même à plusieurs centaines de bornes les uns des autres. Chacun notre tour, chacun à notre manière on a sombré dans des emmerdes, dans des conneries, dans des déprimes et toujours il y en eu un ou une pour soutenir, pour essuyer les larmes et récupérer les morceaux.

Bizarrement j'ai toujours envie de protéger tout le monde, de sauver la planète entière quitte à ce que ce soit à mes dépends. Depuis toute petite je défend la veuve, l'orphelin et l'opprimé, telle un Superman en jupette. Je me jette à corps perdu là où tout le monde a baissé les bras, sans réfléchir, sans penser à moi, dans quel état je vais en ressortir où à ce que je peux en retirer, et des fois cet aveuglement joue aps mal de sales tours. Mais pas de gloire ou de merci, juste savoir que j'ai peut être un peu aidé quelqu'un que j'aime et je suis heureuse. Une attitude de "maman-poule" il parait, faut dire je dois être la plus réfléchie et posée du groupe aussi ! Mais il parait aussi qu'il serait temps que j'apprenne enfin à m'occuper de moi aussi, alors je vais essayer d'apprendre et de lacher la grappe aux petits qui sont devenus bien grands maintenant.

Bref, même si ces années-là on été les plus dures, les plus difficiles, les plus sordides, les plus glauques, les plus malsaines, les plus douloureuses de ma vie ça a aussi été les plus belles, les plus enrichissantes, les plus riches en émotions et en sentiments. Ce sont ces années-là, ces personnes-là qui ont fait de moi ce que je suis.

Tuesday, July 24, 2007

Requiem pour un con

Je viens de regarder une émission passionnante sur les gros mots. Je pensais en connaître un rayon sur ce sujet-là pourtant mais ce fut très intéressant. La langue française est extrêmement riche en gros mots et autres insultes ou jurons en tout genre, contrairement à l'anglais par exemple. Scatologiques, politiques, phallocrates, blasphématoire, racistes, homophobes, sexuelles, souvent très dépréciatives, les injures volent et se lancent à la figure. Le gros mot fracasse les conventions sociales, rend le langage vivant, libérateur. Ce langage fleuri, en d'autres termes plus châtiers, est à la base de notre langue et est utilisé depuis des siècles que ce soit dans le langage courant, ou en littérature, dans les arts, dans la philosophie etc... Quand Socrate a bu la cigüe ça voulait tout simplement dire de manière très polie " je vous emmerde". Et que dire des Cyniques et de Diogène ? Dard a fait du juron une arme redoutable et délectable.

Forcément dans les gros mots, il y a eu un avant et un après Brassens. Ce type pouvait te balancer un gros mot et un subjonctif dans la même phrase, ce qui avait le don d'enrober un peu le tout, comme un joli papier rose autour d'un savoureux bombon, le tout dans le seul but de choquer du bourgeois. Un gros mot, ou un mot d'argot dans une phrase à la syntaxe élégante produit un effet des plus délectables. La rime "quand je pense à Fernande je bande" a traversé les générations sans perdre de son piquant. La chanson "Le temps ne fait rien à l'affaire" est presque devenu une proverbe : quand on est con on est con.
Coluche aussi, qui a popularisé "enfoiré" jusqu'à en faire un nom commun, il l'a "dégromotisé" si vous me passez l'expression.

Un digne héritier de cet art-là pourrait être Alexandre Astier, le père de Kaamelott. Les dialogues sont soignés, justes, tranchants, incisifs. Un savant mélange d'argot et de syntaxes raffinées, une répartie à toute épreuve. Que du bonheur.

Dans le sud méridional, "connard" est une ponctuation, et "putain" se dit au bas mot 30 fois par jour ! Qui ne dit pas "pauvre con" ou "sale con" quand un type lui fait une queue de poisson en voiture ? Ça s'est carrément démocratisé, popularisé. Même les femmes disent beaucoup plus de gros mots qu'il y a 20 ans ou 30 ans. On entend même des femmes dire " je t'encule salope" ou "tu me casses les couilles" !

Il ne faut pas pour autant en abuser. Le gros mot doit être utilisé à sa juste valeur, avec un juste ton et avec parcimonie, sinon il perd tout son sens, toute sa force. Insulter quelqu'un de "connard" aujourd'hui ne veut presque plus rien dire, alors qu'au Moyen-Age, quand on insultait quelqu'un en le traitant de "bougre", ça se concluait inévitablement par un duel. Rien que moi au boulot, je balance du connard à tout bout de champ. Ça en devient carrément une ponctuation, un réflexe. Même, pour certaines personnes que je traite assez régulièrement de connard, d'ailleurs si tu passes par là ... Bref c'est très affectueux connard dans ce cas-là, tout dépend du ton qu'on y met. N me traite bien de sale pute ! Hein mon poulet, alors que tu m'aimes bien en vrai ! Ma comparse de fac je l'appelle Morue, et il n'y a pas plus affectueux.

Le gros mot transcende le langage.

Sunday, July 22, 2007

Dès qu'il vit le canard, Elmer sut que la journée serait mauvaise

" Mais la plupart des gens ne sont pas bien malins et gâchent leur vie. Tu ne t'en es pas aperçue ? Tu n'as pas regardé une ville du haut de ton cheval en te disant qu'elle ressemble à une fourmilière grouillante d'individus aveugles qui croient à la réalité de leur petit monde ridicule ? Tu vois les fenêtres éclairées et tu aimerais penser que des tas d'histoires passionnantes se déroulent derrière, mais tu sais en réalité qu'elle n'abritent que des esprits obtus, bornés, de vulgaires consommateurs qui se remplissent la panse, qui prennent leurs instincts pour des émotions et se figurent que leurs existences dérisoires comptent davantage que le murmure du vent. "
Terry Pratchett, Accros du roc, Les Annales du Disque-Monde

Friday, July 20, 2007

Pédale douce

Merde, le tour de France des dopés passe par la capitale. J'entends par là la capitale tarnaise, oh mon doux Païs, la cathédrale Sainte Cécile, le musée Toulouse-Lautrec, le Vigan et sa boulangerie Mie Caline où on trouve les meilleurs cookies du monde. La ville est envahie ! En plus il parait que c'est bien bloqué de partout, impossible de rentrer en caisse quelquepart en centre ville.

En plus ils ont sortis l'artillerie lourde : Michel Druker ! Il vante et vend Albi comme personne. Mais faut qu'il arrête, avec ses conneries il va attirer les touristes et on va se retrouver envahis. Finie la tranquilité albigeoise. Sacré Michou. Il est venu accompagné de ses potes Dave, Miss Dominique qui, elle, n'a plus d'amis depuis qu'elle a soutenu Sarko aux élections, Chimène Badi, Anne Roumanof et ses sketches pas droles. Ils vont souiller notre douce ville, les bougres.

Je suis bien mieux dans ma campagne, tiens.

Et les autres là, les types sur leurs vélos, ils se font chier en vélo justement, alors qu'en caisse ou en train même ils iraient dix fois plus vite. C'est n'importe quoi. Montpellier-Castres, en train y'en a pour 2h à tout péter, et eux en vélo ils partent à 12h, ils se speedent comme des dingues pour arriver vers 17h, tous crevés, transpirants et avec un mal de cul qui se passe de commentaire. Sans blague vous avez déjà foutu le derrière sur un vélo de cycliste comme ça ? C'est horrible comme ça fait mal au cul. Et en plus pour faire des virées de 200 bornes. A tous les coups, pour supporter ça ils s'entrainent sans la selle d'habitude et du coup pour le Tour, quand on leur met la selle ils n'ont plus mal et ils trouvent ça vachement plus agrébale que d'habitude. Je ne vois que ça.

Tuesday, July 17, 2007

Un ptit beurre

Il y a 20 ans, tout pile tout poil, je venais de mourir avant de naître. Et enfin, quelques minutes plus tard, je poussais mon premier cri, au grand soulagement de mes parents. Qui pouvait se douter qu'il y en aurait encore plein d'autres ( des cris ) ? Mais aussi des rires. Beaucoup de rires. Mais voilà, à peine sortie, il fallait déjà que je me fasse remarquer, que je fasse sensation, que je fasse bien flipper tout le monde. Mais je suis revenue. Vous pouvez m'appeler Jésus.

Mais après les gens ont réalisé quel jour il était. Le 17 juillet. Le jour de l'anniversaire de mon père. Et oui, quel cadeau je fus ! Il fallait bien que cette journée sorte définitivement de l'ordinaire, et quitte à être là autant le faire comme il fallait. Et me voilà. Depuis je suis une emmerdeuse de première ! On ne change pas comme ça, héhé.

Je passe donc du coté obscur des gens dont l'âge commence non plus par une dizaine mais bien par une vingtaine. C'est le début de la fin, héhé !

Aujourd'hui, j'ai eu droit à de belles surprises. Des gens, des presques inconnus, des amis m'ont fait de belles surprises. Des petites filles sur ma tournée au boulot m'ont fait des grands sourires, comme tous les matins. Elles m'avaient offert des fleurs il y a de ça 2 ou 3 jours, donc ce matin je leur ai apporté de bombons. Vous auriez du voir le grand sourire auquel j'ai eu droit, celui qui a illuminé leur visage, et ma journée. Un peu plus loin, une dame adorable s'est souvenue que c'était mon anniversaire, et elle m'avait réservé la plus belle rose de son jardin, et un petit mot gentil quand je suis passée lui donner son journal. Et enfin, chez d'autres gens, j'ai eu droit à d'autres mots gentils, une pensée, un baiser sur la joue, une petite attention. Tout ça, certes ce n'est pas beaucoup. Tous ces moments n'ont duré que quelques secondes, tout au plus une ou deux minutes, et ce ne sont que des "inconnus" et pourtant ça m'a fait plaisir. Ca m'a fait un bien fou de voir qu'il y avait encore des gens gentils et bons, qui sont capables de consacrer un mot, une pensée, un peu de leur temps, une fleur, un baiser à quelqu'un d'autre, quelqu'un qu'ils ne connaissent pas.

Et après biensur, il y les gens que j'aiment qui ont pensé à moi, en pleine nuit, au petit matin, ou dans la journée. Ca fait du bien de se sentir aimé des fois !

Pourtant je n'ai jamais vraiment aimé être au premier plan, qu'on se focalise sur moi. Je n'ai jamais trop raffolé des anniversaires. C'est surtout une occasion de faire la fête, de retrouver des gens qu'on apprécie, un an de plus, c'est tout. Mais aujourd'hui, allez savoir pourquoi, ça me touche.

Monday, July 09, 2007

" We will walk on our own feet ; we will work with our own hands ; we will speak with our own minds ... A nation of men will for the first time exist, because each believes himself inspired by the Divine Soul which also inspires all men. " Ralph Waldo Emerson Nature, 1836

Comme un lendemain

Ou comment se taper une horrible encéphallorectomie un lundi matin, malgré un fort dosage de Paracétamol et une longue nuit de sommeil bien méritée. A croire que rien n'y a fait, j'avais grave la tête dans le cul ce matin, et les idées sacrément embrouillées. Du coup j'ai fait que de la merde au boulot.

Le week end, tout semble plus simple, les gens sont plus détendus. Surtout quand le soleil brille fort. Les sourires sont fixés sur tous les visages et la fatigue due à la semaine de travail s'efface rapidement.

Le lundi matin, le réveil sonne toujours trop tôt. On se prépare machinalement pour la journée de travail, mais on a toujours les yeux à moitiés fermés, le cerveau est enveloppé du brouillard de l'aube. Tout est encore un peu simple. Puis on ouvre les yeux, lentement, comme si on sentait que les complications étaient au bord de nos paupières. On voit qu'il fait gris dehors. Pas de doute le lundi est bien là, fier et menaçant. Il ne reste qu'à l'affronter du mieux qu'on le peut. Et attendre le prochain week end. Pour s'aider un peu, on peut choisir l'option musique, écouter tranquille un bon skeud en fermant les yeux, se détendre.

"Exercises in free love" de Freddy Mercury. Cette chanson m'a toujours apaisée dans les moments difficiles, ou quand je me sentais seule. Je crois que ça remonte à mon enfance, à la première fois où je l'ai écoutée je devais avoir dans les 5 ou 6 ans. Et puis j'ai toujours adoré ce type.

Friday, July 06, 2007

Grizzly Feumeu

Pour ceux qui n'ont pas vu le petit lien, là en bas à droite, je tenais à vous présenter Grizzly FM ou " la radio que ta femme elle aime ".

C'est donc une émission de radio qui passe un jeudi par mois sur la station Radio Albigès ( 95.4 ou 104.2 pour les amateurs radiophoniques ) qui est particulièrement interactive, intelligente et qui est en pourparler pour entrer dans le programme scolaire dès la maternelle. C'est une émission culturelle et culturée pour les gens en mal de culture et qui souhaitent décourir de nouvelles sensations.

Le petit mot du Capitaine de l'émission, pour vous convaincre de vous y intéresser et d'y jeter une oreille lors de la prochaine émission qui se déroulera jeudi 26 juillet ( sortez vos carnets ) de 23h à minouit : ( bon le mot du captain' il date un peu, c'était pour le 1er numéro )

" C'est donc aujourd'hui que notre fier navire va quitter le port pour voguer sur les ondes radiophoniques ! C'est le début d'une grande aventure pleine de sang, de sueur, de larmes, de protubérances mammaires, de poils, de tripoux et de Grizzlys !
Nous jurons de défendre le bon goût et l'ordre moral, la bienséance, l'Eglise catholique, Allah, la Torah, les Témoins de Jéovah et surtout l'orthodoxie néolibérale. Georges Bush est grand, Nicolas Sarkozy est son prophète ! Notre combat ne s'arrêtera que lorsque le dernier gauchiste défilera derrière le char de notre empereur bien aimé.
Nicolas Sarkozy est petit, talonnette est son prophète ! Non la sodomie, oui à la vasectomie ! Benoit XVI est un jockey ! Rocco Siffredi est son étalon ! Non au Wonderbra, vive le monokini ! Oui à l'égalité des seins ! Géraldine a des gros seins mais ils sont pour Damien ! Non à la femme à babarbe, oui à la femme à poils ! Marc on t'aime.
Je finirai par ceci : à l'abordage, pas de quartier pour le lait en poudre ! Prim holstein est grande ! Grizzly FM est son prophète. "

Je tenais également à signaler que les précédentes émissions sont téléchargeables sur leur page myspace, si vous voulez vous culturer honorablement, honnêtement et dignement.
Amis de la fin d'après-midi ...

Routine

Contrairement aux apparences, non je ne vais pas vous parler de la danse de Ross et Monica de Friends, mais j'aurais pu. Mais non, en fait.

En vrai, je me désespère de constater que ma vie depuis que j'ai commencé à bosser est réglée comme du papier à musique. Plus rien n'est laissé à part, chaque minute est optimisée. Je suis speed de 6h30 à 16h et après je tombe comme une masse. Je m'endors même le soir à 21h30 devant la télé comme une vieille devant une rediff de Derrick !

Sans blague, c'est affolant ! J'ai des espèces de repères horaires dans la journée, le matin et surtout au taf et du coup, je sais exactement où je dois être ou ce que je dois faire à tel moment ou à tel moment à la minute près. Et si je suis en retard c'est limite la fin des haricots et je dois me speeder encore plus, rouler plus vite avec la bagnole de La Poste, qui d'ailleurs commence à en chier dru, jeter le courrier aux vieux qui ne demande qu'à discuter du temps qu'il fait, au choix la pluie ou le soleil, les récoltes, la facture que je viens de leur balancer dans la boite ou sur la table de la cuisine.

L'après midi, c'est à dire quand j'ai fini mon taf, vers 15h, je suis libre. Je pourrais faire des trucs mais non : flemme ! J'essaie de me booster le cul, d'aller voir des potes mais je baille aux corneilles et j'ai trop envie de me poser et ne pas bouger, rester inerte, quite à ne vraiment rien faire, puisque un rien m'épuise.

Je crois que je ne suis pas faite pour être une working girl, je supporte mal la pression et être rapide et concentrée 8h d'affilée par jour, rouler comme une dingue sur des routes de campagne, avoir la pression du chrono, bouffer à 15h quand le dernier repas c'est le petit déj' de 6h30 c'est vraiment pas pour moi tout ça. Et dire qu'il me reste 2 mois à tirer ... Priez pour moi braves gens.

Alors qu'on est jeunes, et cons aussi comme le dit si bien l'autre, on devrait faire les foufous, s'amuser gaiement entre nous, batifoler dans les vagues, enterrer nos orteils dans le sable, faire des grasses mat', glander au soleil et prendre des coups de soleil, des coups d'amour, des coups de je t'aime, des trucs d'été quoi ! On est pris par la bourse ( j'entends par là le porte monnaie, bande de coquins ) et on se flingue à travailler. Le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la préserver. Ce proverbe prend une signification toute particulière à mes oreilles, étrangement.

Oui, je fais ma flemasse, mais j'ai le droit : j'ai fini ma journée !

Et dire qu'il y a des gens qui travaillent toute l'année ! Mais c'est horrible. Arrêtez tous !