Sunday, January 28, 2007

Les comploteurs festifs

Tiens donc le portable qui sonne. Mais qui c'est ? Mon ex ! Stupeur, désarroi, horreur, flip total. Qu'est-ce qu'il veut ? Qu'est-ce qu'il a ? Angoisse ! Là je ne le sais pas encore mais je ne suis pas au bout de mes peines. Je décroche : c'est mes deux ex qui sirotent un café ensemble, me souhaitent une bonne année avec plein de bonheur et d'amour et qui me convient à me joindre à eux. Euh ... plutôt mourir, d'ailleurs je meurs là. Non je pux pas je bûche mon partiel de mardi et je suis pas en ville, c'est balo. Oui oui on se rappelle et on boit un verre, quand on voit où ça nous a mené la dernière fois, ça serait bête de s'en priver. Tu peux rêver, mais je suis polie j'accepte et après tout peut être que je psychote et que cette réunion d'ex n'est qu'une simple coïncidence et qu'ils ne complotent pas un plan diabolique pour me faire payer l'affront de les avoir plaqué tous les deux. Flippant tout de même, et comme tout un chacun le sait je vais psychoter encore quelque temps parce que ça pue le complot à plein tarin ! Ca m'appendra. To be continued ...
Bref c'est pas aujourd'hui que je vais être de bonne humeur. Et si j'allais éteindre mon téléphone et m'enfoncer la tête sous une grosse épaisseur de sable ?

L'autruche

Contrairement aux apparences, le moral n'est pas au plus haut ces derniers temps. J'enchaîne crises de fou rires et crises de solitude et de déprime. Pourquoi ? Pour tout et rien. Ça ne vous avance pas. Je comprend moi c'est pareil. Reste que ces problèmes de "santé" me bouffent, j'angoisse à fond même si je devrais pas, dixit le toubib. Plus le fait que je ne pense pas avoir particulièrement brillé pendant les partiels. Je sens bien quelques tôles mémorables. Et là je ne joue pas à la fille qui dit ça pour faire sa rebelle ou pour encourager le monde entier à vanter mon intelligence. Disons que j'avais pas trop la tête dans les études mais plutôt dans le cul. En plus il pèle grave en ce moment et j'aime pas l'hiver, il fait trop froid. C'est pas une vie de se geler même avec 3 T-shirt et 2 pulls ! Frileuse comme je suis je devrais me bouffer 3 radiateurs par jour pour survivre. Je viens du Suuuuuud etc ... Réchauffement de la planète : my ass !

Oui comme vous pouvez le constater, tout est prétexte à gueuler et faire la tronche. De là à me rouler par terre, pleurer et taper du pied en criant que personne ne m'aime et que la vie est injuste il n'y a qu'un pas ( que je ne franchirai pas je vous rassure ). J'en veux à la terre entière et à Mère nature. Je maudis sur 12 générations celui qui a inventé l'hiver. Et celui qui m'a refilé mon "problème". Et aussi mon prof de civilisation britannique qui va, malgré lui, devenir célébrissime dans ces colonnes. D'ailleurs je l'avais croisé un jour chez Gibert à Toulouse avec des cd à la main, j'aurais bien voulu voir de quoi mon prof se nourrissait les oreilles, curiosité maladive oblige, mais j'ai pas réussi sans quoi ça n'aurait plus vraiment été discret. Mais j'en conviens, on s'en branle pas mal. Excusez mon langage grossier. Je m'auto-flagellerai ce soir pour la peine.

Et là cher lecteur ou trice, tu te demandes ce que vient faire ce titre dans l'histoire ?
L'autruche : unique espèce ( struthio camelus ) de l'ordre des Struthioniformes, le plus grand oiseau actuellement vivant.
Serait-ce un clin d'oeil aux autruches de psykup ? Ça pourrait l'être aussi.
Non en fait ça serait plutôt "faire l'autruche", m'enfoncer la tête profondément dans le sable pour ne pas voir la dose de merde environnante, que ce soit très égoïstement relatif à ma petite personne ou plus étendu encore, c'est pas ça qui manque. Bien que la relation prétendant que l'autruche s'enfouit la tête dans le sable pour ne pas voir le danger soit totalement erronée.

Bref voilà, j'avais juste envie de me lamenter et de m'apitoyer un peu sur moi, une fois n'est pas coutume. Ça va passer.
Amis du soir ...

Tuesday, January 23, 2007

Snow White

Et voilà qu'Albi se pare de son manteau blanc. Que je suis poète. Il neige merde ! Je suis partagée entre ma joie de gamine qui s'émerveille devant 2 flocons, des gros flocons je vous l'accorde, et ma mauvaise humeur d'étudiante qui sort de partiel une demi heure à l'avance et qui doit rentrer à vélo à la maison.

Si c'est pas la fin du monde ça y ressemble. Les faits sont là. C'est la lose intersidérale depuis maintenant 2 semaines. Je ne sais pas ce que j'ai fait à Ganesh, mais le bougre m'en veut terriblement et s'acharne sur moi. Quant aux partiels, et bien ils se passent ... difficilement. Ca ira déjà mieux mercredi soir.

Point positif depuis 2 semaines, le concert de Manimal à Albi. Ravie d'avoir échangé 4 mots avec le sieur Vidda et d'avoir assisté à la prestation du groupe au premier rang. Un peu de Manimal après être restée enfermée 3 jours dans mon appart' à bucher de la civilisation britannique du 18è siècle c'est fou ce que ça peut faire du bien.

Bon voilà, ne m'en voulez pas trop fidèles lecteurs et -trices, en ce moment mon planning est un poil surchargé, et oui je suis overbookée, la fac c'est dur ! Et les ordi de la fac ne sont pas toujours libres, il n'y a que moi pour venir glander sur les blogs, les autres ils travaillent tous. Sur ces bonnes paroles, je m'en vais jouer à chat perché avec mes comparses du foyer avant de retourner me rentrer chez moi bucher encore et toujours les épreuves de demain, sous la neige et en cheval cela va de soi. Adios. Priez pour moi.

Sunday, January 14, 2007

Freedom, happiness, health ... buy low-cost viagra.

Voilà un commentaire charmant que j'ai reçu. Réponse : euh ... non merci " refusé ". C'est pas que je censure, en général j'approuve tout, mais là je trouvais ça super moyen, surtout que c'était super long, on ventait les mérites du viagra etc ... Merci, mais moi ça va. Et si jamais un jour, lointain je l'espère, l'homme qui sera sous mes draps a besoin d'un coup de pouce ça ne sera certainement pas avec du low-cost ! Low cost = low result ? et surtout ça doit être un poil plus dangereux que le vrai produit.
Plus sérieusement je trouve ça aberrant qu'un produit médicamenteux aussi dangereux soit vendu sur internet.

Bref. Ça fait un bail que je ne suis pas passée par ici. Le temps me manque. Et internet à mon appartement aussi ... mais ça c'est un autre problème. Les journées n'ont que 24h et avec la nuit qui tombe si tôt on a l'impression que ça dure encore moins longtemps. Ça me frustre de voir que je suis jeune, encore, mais de voir que je gâche mon temps à des conneries des fois. Souvent. J'ai du mal à réaliser que je vais avoir 20 ans dans 6 mois. J'ai tellement l'impression d'être une gamine. Encore mercredi soir avec 2 copains et la Morue on était sur la place du Vigan à se lancer un avion au dessus de la fontaine ! Et encore eux ils sont plus vieux que moi ! Mais c'est dans ces moments-là, quand on retombe en enfance qu'on est si bien, qu'on rit pleinement, naïvement et honnêtement, comme un enfant. En grandissant malheureusement on oublie trop qu'on a eu 5 ans un jour. J'ai la chance d'être entourée d'une sacrée bande d'abrutis congénitaux qui ont encore 5 ans, même si ce n'est pas officiel. Ça empêche de se prendre trop au sérieux, de ne pas oublier qui l'on est et d'où l'on vient. C'est une vrai thérapie !
Je me rend finalement compte que je n'ai jamais autant rit qu'avec les gens qui sont avec moi en ce moment. J'ai passé quelques années sacrément noires, il n'y a pas si longtemps que ça, mais pourtant ça me semble bien loin derrière. Et même si on est une bande de bouffons, ça n'empêche pas d'être sérieux quand il le faut. Il ne faut pas croire que tout est pris à la dérision et que rien n'est réfléchi, non. Au contraire. On rit, on réfléchi, on fait les cons et on est sérieux mais le tout à bon escient. Je crois que le secret réside là dedans, pas dans le viagra low cost.

Sunday, January 07, 2007

Attic

En montant par hasard dans le grenier avec mon papa pour aller chercher du bordel de ma soeurette, on a retrouvé sa vieille chaîne hi-fi avec le vieux tourne disque. Tous contents, on a tout nettoyé et on s'est empressé de tout rebrancher, d'aller chercher des baffles aux garages. On a dépoussiéré des vieux vinyles et on s'est écouté du Dire Straits, Trust, Rolling Stones, Hendrix. Bon biensûr, il y avait pas mal de daubes des années 80, du genre daubes de disco et même du France Gall et du Balavoine! Quoique quand j'étais petite, sous l'influence de ma mère, j'étais fan de Balavoine. Mon papa, lui, me faisait écouter du Queen dans la voiture et moi, haute comme 3 pommes j'essayais de chanter, je répétais phonétiquement ce que je parvenais à entendre. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris les paroles ... C'est marrant de se souvenir de ça. J'adorais les Pow Wow aussi mais ça c'est autre chose ... Après il y avait plein de disques de musique classique, trouzemille Mozart, Beethoven, Bach, Vivaldi etc ... Il y a plein de 45 tours que j'ai pas eu le temps de regarder, tous ceux que j'ai cité au-dessus c'étaient des 33 tours. Quand on regarde les prix derrière c'est marqué en franc. Même si pour nous, vieux que nous sommes, le Franc c'est pas si loin que ça, ça fait quand même bizarre de revoir des francs marqués au dos des skeuds ! N'empêche c'était cher pour l'époque. La plupart sont à 25 ou 30 voire 35 francs. Le truc marrant aussi c'est que la plupart sont plus vieux que moi ! Ils datent tous de 82 ou 85. Mon papa à coté était tout plein de nostalgie, ma mère, elle couinait euh pardon fredonnait, mais ça fait mal aux oreilles ... Ça se voyait que des flots d'images de leur jeunesse leur revenait en mémoire. Ça m'a fait plaisir. Et puis écouter du Trust à fond dans mon grenier tout poussiéreux avec mon pôpa c'est chouette !

I had a ( strange ) dream

La nuit fut mouvementée. J'ai juste sauvé le monde de l'apocalypse. Si vous vous êtes réveillés ce matin, et ben c'est grâce à moi, en toute modestie.

J'ai donc fait que des rêves à la con cette nuit. J'ai rêvé que j'avais avalé l'apocalypse et que telle une bombe à retardement elle menaçait sans cesse d'exploser, de me balancer en confetti un peu partout avant d'engloutir le monde et ses habitants. A peine angoissant comme vous pouvez le constater. De plus, toutes mes connaissances, mes amis, tout le monde me rejetait comme une pestiférée, alors que j'étais juste porteuse de la fin de l'humanité ! Seuls quelques braves amis, bizarrement ceux qui m'ont toujours soutenue dans la vraie vie, étaient encore une fois à mes cotés. Du coup pour ne pas exploser, on m'avait rangée dans un coin, j'étais recroquevillée sur moi-même pendant des siècles ( oui j'ai pris un sacré coup de vieux en une nuit ), parce que l'apocalypse étrangement ça rend immortel, cherchez l'erreur. Et j'ai réussi à ne pas exploser et à sauver l'humanité alors que l'humanité elle-même m'avait rejetée et puis oubliée dans un coin. J'ai toujours su que j'avais l'âme d'une héroïne. Mais ça angoisse pas mal quand même ! Je ferais pas ça tous les jours.

Après, pour me reposer, j'ai rêvé que je devais me faire opérer du bide. Certains le savent c'est un rêve récurrent qui a tendance à me faire flipper ( cf l'anniversaire de Barbé où je criais en dormant ). La chambre d'hôpital était lugubre, personne ne venait me voir alors que j'avais super mal. Et alors que je buvais du jus d'orange, une fille prénommée Sophie est venu me tenir compagnie. Elle devait se faire opérer des dents de sagesse. 2 cette fois-ci, et les 2 autres la prochaine fois. C'est fou que je me rappelle de ces détails ! Sympathique cette Sophie, je lui ai même passé du jus d'orange. Et après, je suis sortie dans le couloir et j'ai trouvé mon père assis dans un fauteuil et qui tenait un bébé dans ses bras. Et là mystère, je ne sais pas si c'était ma soeur bébé ou mon bébé et ça me faisait super peur. Compréhensible, non ? Et moi j'angoissais comme une dingue, parce qu'en plus je ne me rappelais pas de la date de naissance de ma soeur, alors que la connais très bien ! Mais là pas moyen de m'en souvenir.

Et après je me suis réveillée, un peu tourmentée par ce que j'avais vécu pendant la nuit, mais on le serait moins.

N'empêche que le truc qui me fascine, hormis le fait que pour rêver de telles choses je dois être salement attaquée tout de même, c'est que pour une fois je me rappelle de tous les détails de ces rêves et encore plus de mon sentiment quand je les vivais, cette peur tenace mêlée à de l'angoisse ( décidément ce mot revient souvent ) et aussi beaucoup de colère, de solitude et d'incompréhension. On dit que les rêves sont l'expression inconsciente de sentiments refoulés non ? Alors aimez-moi, merde !

Thursday, January 04, 2007

Bowling

Au bowling comme dans la vie, il y a deux types de personnes : ceux qui ont la class' et les autres, c'est à dire ceux qui ne l'ont pas donc. Arrêtons là tout suspens, moi j'appartiens définitivement à la deuxième catégorie, ceux qui n'ont pas la class'.
Ceux qui ont la class' quand ils choisissent leur boule, c'est toujours la bonne, ni trop lourde ni trop légère, et aucun risque qu'ils ne restent les doigts coincés dedans. Quand ils lancent leur boule, déjà ils ont la class', la boule de bowling ne semble pas peser 10 kilos, ils avancent sûrs d'eux vers la piste, une petite course et hop on lance la boule non sans une superbe génuflexion, jambe droite qui passe derrière la jambe gauche avec style ; là où la plupart des gens balancent leur boule, fiers d'en être débarrassés et essaient d'éviter de tomber le cul par terre plutôt que de faire tomber les quilles. Les quilles d'ailleurs, les gens class', ceux qui sont nés avec une boule de bowling à la main ( je plains leurs mères ), ils ne font que des strikes, et quand ils n'en font pas c'est juste qu'ils veulent voir enfin leur score s'afficher sur l'écran pour épater leurs amis, et les quilles qu'il reste, même si c'est les plus difficiles à atteindre, celles sur les cotés, et ben pan du premier coup ils les dégomment. Alors que l'être humain classique, celui qui ne passe pas tous ces vendredi soirs sur le pistes de bowling, ne fait que des rigoles, comme si sa boule était aimantée et irrésistiblement attirée par la rigole.
J'ai quand même réussi à me sortir un petit strike qui a épaté tout le monde, et moi la première.
Bref le bowling n'est pas qu'un sport, c'est aussi et surtout un art.

Wednesday, January 03, 2007

Apok Hirk

Apok Hirk en mongol du 13è siècle ça signifie : " je viendrai violer vos femmes et piller vos villages ". Pas sympa ces mongols du 13è siècle.
Surtout qu'à l'époque, ils n'avaient pas de mâchoires. Pas très pratique j'en conviens. Or les seuls paroles qu'ils parvenaient tout juste à articuler, et sans mâchoires c'est pas facile, c'était ces quelques mots : Apok Hirk.
Étudiés depuis longtemps, pourtant de nombreux mystères subsistent à propos de ces fascinants Mongols du 13è siècle. Tout d'abord, comment cette population a-t-elle survécu sans mâchoire ? Car sans mâchoire il n'est pas simple de se nourrir. C'est un peu comme qui est venu le premier : la poule ou l'oeuf, cette question hantera nos esprits sans jamais trouver de réponse.
L'orthographe a varié au fil des siècles, d'où la multitude d'orthographes trouvée dans de nombreux témoignages. Pour plus de clarté j'ai choisi de garder la première orthographe, la plus simple celle du 13è siècle. Certains érudits, pour se la péter, préfèrent des orthographes plus compliquées à base de"h" de "y" et de "w" parce que ça fait plus de points au Scrabble.
Il faut savoir aussi que le sens peut changer suivant l'intonation, car vu que c'étaient les seuls mots qu'ils pouvaient prononcer il fallait bien qu'ils s'en débrouillent pour se comprendre.

Monday, January 01, 2007

The Fountain

Dernier film de Darren Aronofsky, le réalisateur de Pi et Requiem For A Dream. Film fantastique à l'univers visuel décoiffant. Histoire d'amour qui se décline sur 3 époques, l'époque des conquistadors, époque contemporaine et enfin un futur très éloigné et fantastique, genre 2500. La quête au centre de l'histoire : la vie ou plutôt l'arbre de vie et l'immortalité. Hugh Jackman et Rachel Weisz incarnent le couple amoureux qui traverse les âges. Je ne dévoile pas plus l'histoire et vous encourage vivement à aller le voir par vous même.

Ce film est une grosse décharge d'émotion. Je suis rentrée dans la salle survoltée, faisant n'importe quoi et surtout du gros bordel avec les 3 autres abrutis et ça nous a tous calmé. C'est simple j'ai tremblé tout le long de la projection, la larme au coin de l'oeil et menaçant de couler à tout moment. C'est magnifiquement bien filmé, on n'en attendait pas moins de Darren Aronofsky. La musique nous aide à nous mettre dans la peau du pauvre Hugh Jackman, totalement désemparé et prêt à tout pour sauver Rachel Weisz. Je vous vois venir, non non ce n'est pas un film à l'eau de rose classique, allez plutôt voir. Les lumières dans le film sont transperçantes, je crois que c'est ce qui m'a le plus touchée.

De plus The Fountain impose au spectateur une foule de questions métaphysiques. La vie, la mort, l'amour et la place de chacun au centre de ce triangle infernal. Conclusion, rien n'est éternel et c'est comme ça, on n'y peut rien. Même Hugh n'y peux rien, aussi charmant soit-il. On doit accepter la finitude de chaque être humain, le caractère inachevé et inachevable de l'amour. Bon c'est vrai, aucune chance que The Fountain soit élu meilleur film bonne ambi 2007 dans Bonne Ambi Mag.