Comme un air de nostalgie
Hier soir, on est sortis boire des pots avec les potes, au café en bas de chez moi. On a rit, on a discuté sérieux, j'ai failli me retrouver dans la fontaine toute habillée, je me suis faite attaquer à coups de guilis, je me suis faite insulter, bref c'était trop ma fête. Il y avait comme un air de retour au temps du lycée, avec ma fille spirituelle, la petite Juloï, qui d'ailleurs habite à la maison pour quelques temps pour mon plus grand bonheur. Ça fait bizarre, on ne s'était pas vues pendant presque 1 an, tout juste aperçues en speed pour le réveillon, quelques coups de fil mais trop de choses à régler de son coté, des merdes à digérer, et surtout se sortir du trou toute seule comme une grande, et moi pareil de mon coté. Je suis fière d'elle, et elle le mérite !
Il y avait aussi mes deux chéris, une qui est mon double, mon reflet, mon ombre, mon deuxième poumon, ma moitié bref tout ça quoi ; et l'autre c'est mon gros nounours tout plein de poils. Ce cher N nous a aussi fait grâce de sa présence, mon petit poulet ! Qui encore une fois m'a "soutenu" quand ces autres bougres ont voulu me jeter dans la fontaine. Connard ! C'est fou comme la simple présence de ces quelques personnes me permet de respirer, de me sentir moi sans limite, sans frustration. Juste moi, comme avant. Même si on ne se voit pas aussi souvent qu'on le voudrait, parce qu'ils sont tous partis loin, c'est toujours comme avant. Rien n'a changé quand on est ensemble, on a juste un peu grandis, pris du plomb dans la cervelle et aussi un peu dans les ailes, ce qui fait à la fois notre force et notre faiblesse.
Avec Juloï ce matin, après une courte nuit, et de longs moments de silence, on a bizarrement éprouvé le besoin de faire le point sur nos vies, nos parcours depuis le lycée. Comment on avait tous pas mal galéré, comment on en avait bien chié chacun à sa propre échelle, avec ses propres problèmes et surtout comment on en était tous sortis grandis, plus forts après avoir été bien affaiblis. On s'en est presque tous sortis ...
Puis il a soufflé comme un vent de nostalgie. On s'est rappelé toutes les conneries du lycée, les 400 coups à l'internat. Les petits déj' au self aux aurores que toutes les 3, Juloï, Klo et moi, avant que tout le monde se lève. On était que nous 3, même pas besoin de se parler, on se comprenait à demi mots, juste savoir que les autres étaient là et ça nous suffisait. Et même après ces 2 ou 3 années, c'est toujours le cas.
Il y a un truc formidable avec ses gens-là, avec Le Groupe, c'est qu'on a toujours été là pour se soutenir, même à plusieurs centaines de bornes les uns des autres. Chacun notre tour, chacun à notre manière on a sombré dans des emmerdes, dans des conneries, dans des déprimes et toujours il y en eu un ou une pour soutenir, pour essuyer les larmes et récupérer les morceaux.
Bizarrement j'ai toujours envie de protéger tout le monde, de sauver la planète entière quitte à ce que ce soit à mes dépends. Depuis toute petite je défend la veuve, l'orphelin et l'opprimé, telle un Superman en jupette. Je me jette à corps perdu là où tout le monde a baissé les bras, sans réfléchir, sans penser à moi, dans quel état je vais en ressortir où à ce que je peux en retirer, et des fois cet aveuglement joue aps mal de sales tours. Mais pas de gloire ou de merci, juste savoir que j'ai peut être un peu aidé quelqu'un que j'aime et je suis heureuse. Une attitude de "maman-poule" il parait, faut dire je dois être la plus réfléchie et posée du groupe aussi ! Mais il parait aussi qu'il serait temps que j'apprenne enfin à m'occuper de moi aussi, alors je vais essayer d'apprendre et de lacher la grappe aux petits qui sont devenus bien grands maintenant.
Bref, même si ces années-là on été les plus dures, les plus difficiles, les plus sordides, les plus glauques, les plus malsaines, les plus douloureuses de ma vie ça a aussi été les plus belles, les plus enrichissantes, les plus riches en émotions et en sentiments. Ce sont ces années-là, ces personnes-là qui ont fait de moi ce que je suis.
Il y avait aussi mes deux chéris, une qui est mon double, mon reflet, mon ombre, mon deuxième poumon, ma moitié bref tout ça quoi ; et l'autre c'est mon gros nounours tout plein de poils. Ce cher N nous a aussi fait grâce de sa présence, mon petit poulet ! Qui encore une fois m'a "soutenu" quand ces autres bougres ont voulu me jeter dans la fontaine. Connard ! C'est fou comme la simple présence de ces quelques personnes me permet de respirer, de me sentir moi sans limite, sans frustration. Juste moi, comme avant. Même si on ne se voit pas aussi souvent qu'on le voudrait, parce qu'ils sont tous partis loin, c'est toujours comme avant. Rien n'a changé quand on est ensemble, on a juste un peu grandis, pris du plomb dans la cervelle et aussi un peu dans les ailes, ce qui fait à la fois notre force et notre faiblesse.
Avec Juloï ce matin, après une courte nuit, et de longs moments de silence, on a bizarrement éprouvé le besoin de faire le point sur nos vies, nos parcours depuis le lycée. Comment on avait tous pas mal galéré, comment on en avait bien chié chacun à sa propre échelle, avec ses propres problèmes et surtout comment on en était tous sortis grandis, plus forts après avoir été bien affaiblis. On s'en est presque tous sortis ...
Puis il a soufflé comme un vent de nostalgie. On s'est rappelé toutes les conneries du lycée, les 400 coups à l'internat. Les petits déj' au self aux aurores que toutes les 3, Juloï, Klo et moi, avant que tout le monde se lève. On était que nous 3, même pas besoin de se parler, on se comprenait à demi mots, juste savoir que les autres étaient là et ça nous suffisait. Et même après ces 2 ou 3 années, c'est toujours le cas.
Il y a un truc formidable avec ses gens-là, avec Le Groupe, c'est qu'on a toujours été là pour se soutenir, même à plusieurs centaines de bornes les uns des autres. Chacun notre tour, chacun à notre manière on a sombré dans des emmerdes, dans des conneries, dans des déprimes et toujours il y en eu un ou une pour soutenir, pour essuyer les larmes et récupérer les morceaux.
Bizarrement j'ai toujours envie de protéger tout le monde, de sauver la planète entière quitte à ce que ce soit à mes dépends. Depuis toute petite je défend la veuve, l'orphelin et l'opprimé, telle un Superman en jupette. Je me jette à corps perdu là où tout le monde a baissé les bras, sans réfléchir, sans penser à moi, dans quel état je vais en ressortir où à ce que je peux en retirer, et des fois cet aveuglement joue aps mal de sales tours. Mais pas de gloire ou de merci, juste savoir que j'ai peut être un peu aidé quelqu'un que j'aime et je suis heureuse. Une attitude de "maman-poule" il parait, faut dire je dois être la plus réfléchie et posée du groupe aussi ! Mais il parait aussi qu'il serait temps que j'apprenne enfin à m'occuper de moi aussi, alors je vais essayer d'apprendre et de lacher la grappe aux petits qui sont devenus bien grands maintenant.
Bref, même si ces années-là on été les plus dures, les plus difficiles, les plus sordides, les plus glauques, les plus malsaines, les plus douloureuses de ma vie ça a aussi été les plus belles, les plus enrichissantes, les plus riches en émotions et en sentiments. Ce sont ces années-là, ces personnes-là qui ont fait de moi ce que je suis.